Intel, géant américain des puces informatiques, va supprimer jusqu’à 12.000 postes d’ici mi-2017. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une restructuration destinée à « accélérer » la transition de l’entreprise vers des secteurs à plus forte croissance que les composants pour PC.

Cette vague de suppressions de postes représente 11 % des effectifs de la firme.

Parmi les mesures envisagées, le groupe évoque dans un communiqué « des consolidations de sites à l’échelle mondiale, une combinaison de départs volontaires et contraints et la réévaluation de programmes » en cours.

Un secteur en crise

Les employés concernés seront prévenus dans les deux prochains mois, mais les mesures de restructuration s’étaleront jusqu’en 2017, précise-t-il.

Le nom d’Intel reste fortement associé aux composants pour PC, longtemps sa principale source de revenus, mais le groupe souffre de la crise traversée depuis plusieurs années par ce marché.

Il a réagi en essayant de se recentrer sur les composants pour les objets connectés ou les services dématérialisés en ligne comme le « cloud », qui semblent présenter de meilleures perspectives de croissance.

Intel veut « accélérer le rythme »

« Nos résultats sur l’année écoulée montrent une stratégie qui fonctionne », a commenté mardi le directeur général, Brian Krzanich, évoquant toutefois une « opportunité » pour « accélérer le rythme ».

« Ces mesures soutiennent un changement de long terme afin de mieux établir Intel comme un leader du monde intelligent et connecté », a-t-il ajouté.

Intel estime que les mesures de restructuration devraient lui permettre d’économiser à terme 1,4 milliard de dollars par an, dont 750 millions dès cette année.