TELEPHONIEQuand l'iPhone dure trois ans

Apple estime la durée de vie d'un iPhone à trois ans

TELEPHONIEL'information, noyée dans un flot de questions-réponses sur le thème de l'environnement, remet sur le tapis le débat sur l'obsolescence programmée...
20 Minutes avec agence

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Dans une foire aux questions (FAQ) visant à mettre en avant ses efforts déployés en faveur de l’environnement, Apple a estimé la durée de vie de l’iPhone à seulement trois ans. « Concernant les années d’utilisation, basée sur les primo-accédants, elles sont d’environ quatre ans pour les terminaux sur OS X et tvOS et trois ans pour les appareils équipés d’iOS et de WatchOS », peut-on lire sur le site du géant américain.

Une réponse qui révolte les consommateurs

Pour arriver à cette estimation, Apple explique avoir effectué de nombreux tests, de la production au recyclage, en passant par l’utilisation de l’appareil par le client, rapporte le site Clubic qui a repéré cette information qui révolte aujourd’hui les consommateurs.

Car si Apple évoque longuement ses efforts pour limiter l’impact de son produit sur les gaz à effet de serre (notamment à travers sa récente opération « Apps for Earth »), seuls ces « trois ans » marquent aujourd’hui les membres de sa « tribu » et font office de bombe dans l’univers de la high-tech. Sur les réseaux sociaux et le blog d’Apple, les utilisateurs remettent ainsi sur le tapis le débat houleux autour de l’obsolescence programmée imputée aux constructeurs d’appareils technologiques et principalement à la marque à la pomme.

En France, l’obsolescence programmée est punie de deux ans de prison

Via ses mises à jour d’iOS forcées, Apple est, en effet,régulièrement accusé d’être friand de cette technique qui consiste à réduire volontairement la durée de vie d’un produit pour inciter au rachat. En janvier dernier, rappelle RTL, un recours collectif avait même été lancé contre le géant américain par des utilisateurs qui estimaient que leur iPhone 4s a été rendu obsolète en passant à iOS9.

En France, la loi sur la transition énergétique adoptée en juillet 2015 punit l’obsolescence programmée de deux ans de prison et 300.000 euros d’amende.