HIGH-TECHCES 2016: Les nouveaux capteurs d’activité montrent leurs muscles

CES 2016: Les nouveaux capteurs d’activité montrent leurs muscles

HIGH-TECHLes fabricants de capteurs d’activité ont sorti la grosse artillerie tout au long du salon de l’électronique CES, qui ferme ses portes ce week-end à Las Vegas...
Christophe Séfrin

Christophe Séfrin

Go, Ray, Blaze : derrière le concours de petits noms auxquels se livrent Withings, Misfit et Fitbit, les fabricants de capteurs d’activité tentent de séduire avec des approches radicalement différentes.

Withings Go : le basique pour tous

Avec ses supports colorés, le nouveau capteur Go de la marque française Withings ressemble au Flash de Misfit. Mais il innove en s’affichant avec un écran à encre électronique E-Ink, très économe en énergie. Ainsi, le Go promet une autonomie de huit mois sur une pile bouton. A porter à la ceinture ou au poignet, il calcule la plupart des données attendues sur ce type de produit (pas, course, nage…). Il détecte aussi la qualité de notre sommeil.

Le Go de Withings disposera d’un écran à encre électronique. - WITHINGS

Au quotidien, la progression de notre niveau d’activité par rapport à l’objectif que l’on s’est fixé à travers son application est affichée sur le bord du cadran. Simple, mais séduisant ; sportif mais pas trop, le Go pourrait bien participer à la démocratisation des capteurs d’activité, d’autant que son prix de vente, en mars, sera inférieur à 70 euros.

Misfit Ray : le chic pour toutes

Rachetée en novembre dernier par la marque Fossil (moyennant 260 millions de dollars !), la start-up Misfit capitalise sur ce qu’elle sait bien faire : des capteurs « bijou ». Après s’être aventurée dans le monde clinquant des diamants il y a un an avec son Shine Swarovski, Misfit présente au CES le Ray, moins tape à l’oeil. Place cette fois à un petit cylindre creux de 8 grammes (38 x 12 cm) qui reprend les spécificités techniques du précédent capteur-star de la marque, le Shine 2 : suivi de l’activité, évaluation de la qualité du sommeil…

Le Ray de Misfit pourra communiquer avec d’autres objets connectés de la maison. - MISFIT

Etanche jusqu’à moins 50 mètres et bénéficiant d’une autonomie de six mois, le Ray arbore à sa surface une LED dont la couleur varie selon le type de notification reçue depuis le smartphone auquel il est apairé. Point intéressant : un triple-tap à sa surface permet de déclencher une action enregistrée à travers son application : mise en route de l’éclairage de la maison ou de la musique, etc. On l’attend ce printemps pour une centaine d’euros.

Fitbit Blaze : le sportif pour les initiés

La marque dont on avait apprécié les précédentes générations de trackers (les Fitbit Flex, HR, Surge…) affiche de nouvelles prétentions avec Blaze. Davantage montre connectée que capteur, le petit appareil prend la forme d’un écran à insérer dans un cadran en acier inoxydable. On peut l’assortir de différents bracelets, dont les plus beaux seront optionnels (100 euros pour celui en cuir, 140 euros pour celui en métal).

Chez Fitbit, Blaze creuse son sillon sur les terres des montres connectées. - FITBIT

Un petit air d’Apple Watch ? Pas faux. D’autant qu’en plus des traditionnelles fonctions dévolues à un capteur d’activité (dont ici l’évaluation du rythme cardiaque grâce à un cardiofréquencemètre intégré), Blaze affiche des notifications sur son écran tactile et fait office de télécommande audio. Bémol : il n’est pas étanche. Le constructeur en promet les premiers exemplaires autour de 230 euros pour mars 2016.