Flirtey, une entreprise australienne spécialisée la fabrication de drones, a recu pour la première fois l'autorisation par le Federal Aviation Administration (FAA, l'autorité aérienne américaine) d'effectuer la livraison de médicaments et de produits médicaux avec « un engin volant télécommandé à distance ».

Cette expérimentation, réalisée vendredi en Virginie (Etats-Unis), avait pour but de démontrer « l'intéret des drones pour atteindre rapidement des zones d'accès difficiles et des territoires isolés », rapporte Le Parisien.

« Close up of Flirtey delivering in Virginia today! pic.twitter.com/7genpCweHF — Flirtey (@Fly_Flirtey) July 17, 2015  »

L'engin devait transporter 24 médicaments entre une pharmacie du Comté de Wise et une clinique située dans une zone rurale. Là où par la route, il aurait fallu 1h30 de trajet en véhicule, le drone a, lui, mis 20 minutes pour parcourir cette trentaine de kilomètres. Un test concluant qui vient donc prouver à quel point ces engins seraient précieux lors de grandes crises sanitaires.

Amazon va faire ses tests dans l'Etat de Washington

Le drone utilisé par Flirtey en aluminium et fibre de carbone, dont certaines parties ont été modelées par impression 3D, vient mettre un terme à la frilosité du FAA qui jusqu'ici hésitait à délivrer des autorisations à Google et consorts, considérant ces matériels civils comme étant davantage des jouets ou des armes potentielles.

Dans la foulée de Flirtey (qui avait déjà expérimenté sa technologie en Australie, en 2013, en livrant des livres scolaires, selon son site Internet), Amazon vient d'obtenir le droit d'expérimenter dans de strictes conditions son drone de livraison dans l'Etat de Washington.