T7: Enfin une enceinte nomade chez Bowers & Wilkins!
AUDIO•Pas trop tôt! La marque anglais Bowers & Wilkins dégaine sa première enceinte nomade. Baptisée T7, elle joue la carte du son hifi en balade, mais à prix fort…Christophe Séfrin
L'essentiel
. Bowers ans Wilkins s’était fait remarquer à l’époque des docking stations avec son Zeppelin.
. La marque anglaise veut désormais prendre sa place sur le marché des enceintes nomades.
. La T7 conserve les codes de B&W, mais n’est pas exempte de lacunes…
Si l’anglais Bowers & Wilkins avait fait partie des pionniers sur le marché des docking-stations pour iPods et iPhones (on se souvient de l’inimitable Zeppelin!), c’est bien tardivement qu’il se présente sur celui des enceintes nomades avec sa T7. Discrète (210 x 114 x 54 mm pour 1 kg environ), la T7 s’affirme d’emblée par son design original.
Une autonomie exemplaire
Encadrée d’un revêtement soft-mousse sur lequel ont été disposées quelques touches (On/Off; Play/Pause; Volume, Bluetooth), la nouvelle venue affiche ses trois haut-parleurs (deux avant de 50 mm et un double radiateur avant-arrière) au centre d’une construction en nids d’abeille. Ces petites alvéoles ne sont pas simplement là pour la déco. D’après Bowers & Wilkins, elles permettraient à la T7 de n’avoir aucune distorsion, un argument à peu près confirmé à l’usage, même si à fort volume, la T7 n’est pas l’enceinte nomade que l’on préfère. N’empêche, son rendu sonore s’avère très chaleureux, mais aussi très mat, avec des voix joliment reproduites. Mais on est ici loin de la brillance d’une enceinte Bose par exemple. Son autonomie affleure 18 heures…
Qui peut le plus peut le moins
Jouant indiscutablement la carte de la hi-fi en balade, la marque anglaise dont les enceintes équipent les célèbre studios Abbey Road à Londres, réclame 349 euros pour sa T7, ce qui nous semble pour le moins excessif. D’autant que la petite enceinte n’est pas exempte de lacunes: elle ne dispose notamment pas du NFC, ce qui, en 2015, fait un peu fausse note...