Elle est toute petite et supposée remplacer toutes les autres. La prise USB-C (ou de «type C») s’est pour ainsi dire révélée le lundi 9 mars lorsque Tim Cook, le PDG d’Apple, a présenté son nouveau MacBook 12’’ qui en est équipé. Si l’USB-C n’est pas nouvelle, elle est toute neuve. Annoncée il y a un an environ, elle a été officialisée l’été dernier, laissant désormais la possibilité aux constructeurs de l’adopter. C’est par exemple le cas de Nokia qui a profité du dernier salon Mobile World Congress de Barcelone pour présenter sa tablette N1 qui en est équipée.

Enfin, la fin des câbles

Concrètement, l’USB-C est une prise toute petite dont le premier avantage est d’être réversible. Cela suppose qu’il n’y a pas de sens pour la brancher. On peut la tourner dans tous les sens, elle s’enfichera simplement dans la prise femelle devant l’accueillir. Autre atout: elle est minuscule. Mais son principal avantage reste son universalité. Par elle peuvent transiter l’alimentation, la vidéo et l’audio, mais aussi les flux Internet. Adieu les câbles secteur, USB, VGA, HDMI, Display Port et RJ 45, l’USB-C promet de tous les remplacer!

Déjà, le début des problèmes

Petit souci néanmoins: avec son unique port USB-C, le nouveau MacBook mis en vente le 10 avril risque d’offrir une connectique un peu «juste» (il ne dispose d’ailleurs même pas de slot pour carte SD). Par ailleurs, comment recharger son ordinateur avec une unique prise USB-C et diffuser simultanément un film qu’il contient sur son téléviseur? Par ailleurs et quels que soient les appareils, la future prise universelle va avoir besoin d’une période de transition pour se démocratiser. Il faudra donc s’équiper momentanément d’adaptateurs, voire de petits hubs USB-C pour brancher anciens et nouveaux équipements entre eux. En attendant, Google a confirmé que son nouvel ordinateur Chromebook Pixel 2 sera équipé de deux USB-C. Et SanDisk vient de présenter la première clé USB-C… Les annonces devraient s’enchaîner.