L'an dernier, Sony avait misé sur une approche old-school, prenant Microsoft à contre-pied. Lundi, en préouverture du salon du jeu vidéo de l'E3, à Los Angeles, il a mis l'accent sur le dématérialisé, précisant ses plans en matière de streaming.

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En Amérique du nord, le service PS Now sera lancé en bêta le 31 juillet, d'abord sur PS4. Grâce à la puissance du Cloud et du streaming, il permettra de jouer, pour commencer, à une centaine de titres du vieux catalogue de la PS3. Il sera étendu à d'autres terminaux (PS3, PS Vita et quelques télés connectées) à partir de septembre, puis à l'Europe et au Japon à une date non précisée. A terme, Sony pourrait, sur le papier, le proposer sur n'importe quel appareil disposant d'une connexion Internet, notamment sur tablette et smartphone.

Du côté du business model, Sony «expérimente» avec les éditeurs partenaires. Des titres seront disponibles en location de courte durée à partir de 2,99 dollars, jusqu'à 19,99 dollars. Plus tard, il pourrait proposer un abonnement comparable à Netflix ou Spotify, dont le prix reste à déterminer.

La box Playstation TV arrive en Europe

Lancée en Asie, la Playstation TV débarquera aux Etats-Unis et en Europe à l'automne. Pour 99 euros, cette box permet, quand le salon est occupé, de jouer à ses jeux PS4 sur les autres téléviseurs de la maison via le réseau Wi-Fi. Plus tard, elle devrait également accueillir le streaming du PS Now.

Comme Microsoft, Sony expérimente enfin avec des contenus originaux. Le constructeur a confirmé que la série «Powers», adaptée du comics culte de Bendis, serait lancée en décembre. La guerre du divertissement se joue sur tous les fronts.