JEU VIDEOVIDEO. Avec «InFamous Second Son», Sony dégaine un blockbuster pour sa PS4

VIDEO. Avec «InFamous Second Son», Sony dégaine un blockbuster pour sa PS4

JEU VIDEOTroisième épisode de la franchise, «Infamous Second Son» ne s’écarte pas des rails de ses prédécesseurs, mais les effets visuels sont bluffants…
Delsin Rowe, héros de
Delsin Rowe, héros de  - Sucker Punch / sony
Joel Metreau

Joel Metreau

Après «Titanfall», exclusivité de Microsoft pour sa Xbox One, c’est au tour de Sony de sortir la grosse artillerie pour sa PlayStation 4. Voici donc «InFamous Second Son», troisième épisode d’une licence d’anticipation qui voit certains humains dotés de superpouvoirs. Le héros de cet opus s’appelle Delsin Rowe, c’est un ado à bonnet, un poil tête-à-claques, qui se transforme en super-héros après avoir croisé le chemin d’un de ces mutants. Aidé par son frère policier, il va tenter de mettre la main sur l'impitoyable Brooke Augustine, dont la milice poursuit ces mutants «bioterroristes». Pas besoin d’avoir joué aux jeux précédents pour saisir l’histoire, puisque le studio américain Sucker Punch fait quasiment table rase des anciens.



Pochoirs à la Banksy

On sent l’ambition du studio de montrer les enjeux pour un ado rebelle d’être superpuissant, à la manière du film «Chronicle». Mais Sucker Punch ne parvient pas à dépasser le scénario formaté d’un blockbuster lisse. Comme dans les précédents épisodes, le «karma» du héros peut évolue vers le bon ou le mauvais en fonction de certaines actions et de choix. Des choix qui ne modifient pas vraiment la narration, mais permettent de débloquer des styles de combat. Alors prenons «InFamous» pour ce qu’il est, un jeu d’action et d’aventure, un titre pop-corn et plaisant, avec ses missions secondaires - à la fin - répétitives : recherche de drones, réalisation de pochoirs façon Banksy, libération de prisonniers…

Monde ouvert de Seattle

Le premier «InFamous» s’inspirait de New York, le deuxième de La Nouvelle-Orléans. Cette fois, c’est la ville de Seattle qui sert de décor à ce monde d’ouvert. Le berceau du grunge peut s’explorer dans toute sa verticalité. Courir le long des murs, traverser les obstacles en courant d’air, s’élancer d’en haut des gratte-ciels… Toutes les actions s’effectuent avec une belle fludité. On échange facilement de styles de combats, les affrontements contre les milices fascistes sont nerveux et dynamiques. C’est le point fort du jeu, sa réalisation technique. Les superpouvoirs de néons, de fumées et de pixels jaillissent dans des effets visuels colorés et spectaculaires. Une belle vitrine donc pour la PlayStation 4.