JEU VIDEO«Broken Age», un superbe point'n'click pour les nostalgiques

«Broken Age», un superbe point'n'click pour les nostalgiques

JEU VIDEOLa première partie du jeu d'aventures «Broken Age» renoue avec les heures de gloire du genre...
Joel Metreau

Joel Metreau

Après Les «Chevaliers de Baphomet 5», voici un autre jeu susceptible de plaire aux nostalgiques du jeu d’aventures à la point’n’click. C’est, sur PC, la dernière fantaisie du studio indépendant américain Double Fine. Dans une note d’intention, l’exubérant créateur Tim Schafer, ancien membre de LucasArts expliquait son amour pour ce type de jeux. Il constate que si ces jeux avaient le monopole sur «les personnages» et «l’histoire», ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tant pis, il souhaitait renouer avec le plaisir qu’on éprouve avec eux. «La manière dont le cerveau fonctionne quand on explore et qu’on se confronte à un jeu d’aventures, est une expérience différente de toute autre, et c’est amusant de prendre à nouveau ces chemins», précise-t-il.



Deux histoires en parallèle

«Broken Age» suit les aventures en parallèle de deux personnages, une fille, Vella, et un garçon, Shay. Dans son monde, Vella doit être sacrifiée à un monstre, avant de se rebeller, de s'échapper et d’atterrir dans un village dans les nuages, habités par des oiseaux. De son côté, Shay, livré à lui-même dans un vaisseau spatial a des journées rythmées par les injonctions de l’ordinateur de bord.

Elijah Wood au doublage

Si l’on reste coincé parmi les nombreux casse-tête du jeu, pas de problème. On peut aisément passer d’un personnage à l’autre, histoire de laisser décanter une énigme. Parmi les points forts, la délicieuse bande originale créée par Peter McConnell et interprétée par un orchestre symphonique et le doublage anglais (le jeu est sous-titré en français): l’acteur Elijah Wood a ainsi prêté sa voix à Shay. Les décors, peints à la main, sont sublimes et le style graphique enfantin, presque attendrissant, s’il n’était pas imprégné parfois d’un certain humour noir ou absurde.

Le jeu a d’abord été financé sur la plate-forme Kickstarter. Ce qui a permis à l’ancien membre des studios LucasArts de réunir près de 3,3 millions de dollars (2,4 millions d’euros)! Un financement record. Pas suffisant toutefois pour finir dans les temps. Le jeu a été scindé en deux: une deuxième partie sera disponible dans les mois à venir.