«Super Mario 3D World», un Mario grand cru

«Super Mario 3D World», un Mario grand cru

JEU VIDEO – Le dernier Mario sorti sur la Wii U ce vendredi, «Super Mario 3D World», est une véritable réussite…
Joël Métreau

Joël Métreau

Mais dans quel poil de moustache se cache l’ADN de son succès? Mario réalise à nouveau un sans-faute sur son parcours de plates-formes. «Super Mario 3D World» (env. 50€), sorti ce vendredi, démontre le savoir-faire de Nintendo, qui a confié à sa mascotte le soin d’étonner et d’enchanter les joueurs de plusieurs générations.

Dans la lignée des «Super Mario Galaxy»

Après de sympathiques épisodes en deux dimensions, dans la série des «New», l’éditeur japonais renoue en 3D avec les grands crus «Mario» : «Super Mario 64» sur la Nintendo 64 ou encore les deux «Super Mario Galaxy» publiés sur la Wii. Au premier abord, on soupçonnerait ce «Super Mario» d’être ronronnant. Pourtant, si on laisse tomber le scénario prétexte avec les intrigues machiavéliques de Bowser, il n’est point besoin de gratter beaucoup la surface polissée de ce titre pour en découvrir les trésors.




Chaque niveau est une surprise

L’univers ultra-référencé des tuyaux, des koopas troopas, des déserts et des prairies reprend un coup de jeune grâce à la qualité haute définition de la Wii U. Les couleurs vives et chatoyantes font des étincelles, tandis que les musiques symphoniques bercent les oreilles. Mais surtout «Super Mario 3D World» parvient à chaque niveau à nous surprendre. Par ici, on dirige l’ombre de Mario, par là, on surfe à dos de dino, ailleurs on aide Toad à récupérer des étoiles dans un mini-jeu casse-tête. Par là-bas, on trouve des objets qui permettent de créer jusqu’à quatre clones de son personnage: un joyeux bordel assuré.

Transformation en chat

En plus des transformations déjà connues (Raton-laveur, Mario de feu…), Nintendo offre à son plombier un déguisement ultime, celui de chat. Un pelage justifié parfaitement par l'architecture verticale des niveaux. Ces derniers exigent une utilisation régulière des capacités du matou qui peut grimper presque partout le long des murs. Une bouffée d’air frais en termes de jouabilité.

Une convivialité jusqu’à 4 joueurs

Enfin, la convivialité du titre est garantie par son mode multijoueurs. On peut se déplacer jusqu’à quatre sur l’écran, en incarnant Peach, Toad et Luigi, aux aptitudes différentes. L’une plane, l’un court plus vite, l’autre saute plus haut. De plus grâce au mode en ligne et le Miiverse, on peut voir le fantôme des autres joueurs sur sa carte et partager des messages. De quoi assurer du challenge.

Certes on pestera parfois contre le manque de précision (dû à la vision en biais des niveaux) ou la relative facilité du jeu. Ou on regrettera que l’écran tactile de la «mablette» ne soit pas davantage sollicité. Mais les niveaux s’enchaînent à toute vitesse. Et dès que l’on en achève un, on n’a qu’une hâte: se mesurer au suivant.