Test : LG G2, un concurrent de taille pour le Galaxy S4 ?

Test : LG G2, un concurrent de taille pour le Galaxy S4 ?

Bien décidé à s’imposer dans la course des smartphones haut de gamme, LG parie sur le G2, une sacré bête de course sur le papier. C’est quoi ? Capable de concurrencer les Samsung Galaxy S4, Moto X et autres HTC One, le G2 de LG est un smartp...
Gizmodo.fr en partenariat avec 20minutes.fr

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Bien décidé à s’imposer dans la course des smartphones haut de gamme, LG parie sur le G2, une sacré bête de course sur le papier.

C’est quoi ?

Capable de concurrencer les Samsung Galaxy S4, Moto X et autres HTC One, le G2 de LG est un smartphone puissant, qui en a dans les tripes comme on dit. Un coup d’oeil sur sa fiche technique suffit pour s’en convaincre : il jouit d’un écran IPS+ de 5.2” (résolution de 1 920 x 1 080 pixels, 424 PPI), d’un processeur quad-core Qualcomm MSM8974 Snapdragon 800 à 2.26 GHz, d’un capteur arrière de 13 mégapixels (flash LED), d’un capteur avant de 2.1 mégapixels, de 16 ou 32 Go de mémoire interne, de 2 Go de RAM, des WiFi, Bluetooth, NFC, 4G, ou encore d’une batterie Li-Po de 3 000 mAh.


Design

Au premier coup d’oeil, on pourrait confondre le G2 avec n’importe quel smartphone récent de Samsung, ou presque : même finition “glossy” qui semble se faire une joie d’afficher toutes les traces d’empreintes possibles et imaginables, même forme, même coque en plastique un peu cheap, à l’heure où la concurrence met un point d’honneur à offrir des coques à l’aspect Premium. C’en est d’ailleurs vexant : son écran sans bords d’excellente facture se voit diminué par le côté cheap de sa coque arrière.

Malgré cela, le G2 n’est pas une phablet, mais bel et bien un smartphone, et ses dimensions le prouvent : 138.5 x 70.9 x 8.9 mm, pour 142 g.

Fait étonnant : les touches Power et de contrôle du volume sont nichées sur la coque arrière du mobile. LG assume ce choix en affirmant que c’est là cet endroit précis que vos doigts se placent lorsque vous tenez votre smartphone en main. Nous y reviendrons. Vous ne trouverez aucune touche physique sur la façade avant du mobile, mais uniquement des touches tactiles, propres à Android, que vous pourrez doter d’un retour haptique. Mise à part ça, on retrouvera une prise jack 3.5 et un port micro-USB sur la tranche inférieure du smartphone.


On a aimé

Doté d’Android 4.2.2 à l’heure où ces lignes sont écrites, le G2 dispose de 5 bureaux customisables, et de widgets maisons, venant compléter ceux offerts par google. Certes, le mobile offre des possibilités de customisation de son interface avancées, mais on déplore que LG ait volontairement “séparé” sa surcouche de l’OS principal, en lui offrant un module de mises à jour indépendant de celui du Google Play Store.

En somme, vous devrez veiller à ce que vos applications LG et vos applications téléchargées depuis la boutique d’applications de Google restent bien à jour (bien qu’il soit possible d’activer les MàJ automatiques).
Néanmoins, pour évoquer encore Android, on remarquera que la version proposée est très stable, et qu’elle ne lag pour ainsi dire jamais. On remerciera le processeur Snapdragon 800, qui contentera tout aussi bien les joueurs, qui pourront profiter des Real Racing 3 et autres softs gourmants sans jamais hériter du moindre ralentissement. Malgré tout, cette course au processeur le plus puissant n’apporte pas grand chose à l’utilisateur lambda, qui aura bien du mal à déceler l’ampleur de la puissance du Snapdragon 800 en se contenant d’utiliser son G2 pour téléphoner, envoyer des messages et consulter ses mails !

Sur la question de la photo, le capteur arrière de 13 mégapixels du G2 autorise la capture vidéo en 1080p à 60 fps. Une fois encore, on dira merci au processeur Snapdragon 800 ! A côté de ça, nous n’avons pas trouvé que les clichés pris par ce mobile sortaient véritablement du lot, lorsqu’on les met à côté d’exemples capturés avec un Galaxy S4, un iphone 5/5S. Peu importe qu’il dispose d’un Stabilisateur Optique d’Image. Pour sa défense, l’application photo intégrée au G2 est très ergonomique, et elle intègre, en plus des réglages manuels classiques des modes Panorama, Rafale, Créatifs, etc. Pour résumer : cette application vous prendra par la main, et vous aidera à obtenir des clichés de bonne facture, peu importe les conditions de prise de vue. A noter toutefois cette légère tendance à la surexpostion, une fois le flash activé.

Mais il serait injuste de ne pas évoquer les fonctions “exclusives” à ce G2, dont cette “feature” KnockON pour le moins originale : elle permet de mettre en veille le mobile ou de le sortir de sa torpeur en tapotant 2 fois sur son écran. Aussi, le G2 dispose, à la manière des derniers terminaux Samsung, une fonction de “vrai” multitâche. Nommée QSlide, elle vous permet de faire tourner deux applications à la fois, qui vont être affichées sous la forme de fenêtres dont vous pourrez régler la taille et l’opacité. Par exemple, vous pourrez faire tourner une vidéo sur la partie supérieure de l’écran, et Google Chrome sur la partie inférieure. L’application Quick Remote quant à elle vous donne la possibilité de contrôler votre TV avec votre smartphone, tandis que la fonction Audio Zoom va vous permettre de vous focaliser sur une source audio spécifique lors de vos prises de vidéos (le son, capturé par 3 micros stéréo, est amplifié selon l’angle indiqué). Quitte à faire tiquer les puristes, LG n’a pas non plus hésité à mettre en avant le fait que son G2 offrait un son 24bit/192kHz

L’écran du G2 est également bluffant de précision, avec ses 424 ppi. Les couleurs qu’il affichent sont équilibrées, bien que les blancs tendent à dériver un chouilla vers le bleu. Mais d’une manière plus générale, l’écran large du G2 apparaît comme idéal pour la lecture : c’est d’ailleurs l’un des meilleurs écrans de smartphone qu’il nous ait été donné de voir jusque là, c’est dire.

Enfin, l’autonomie du mobile est vraiment bonne, et nous n’avons pas eu besoin de le recharger dès 17 heures. Pour tout vous dire, il nous restait entre 20 et 30% de batterie en fin de soirée, ce qui est particulièrement rare pour un mobile que l’on utilise pourtant de manière soutenue (relevé de mails, surf sur la toile, consultation des Twitter, Facebook, Google Maps, etc.) On pourrait même tabler sur 2 jours d’autonomie, à condition de ne pas aller consulter son fil twitter toutes les 10 minutes ! Dommage que le réglage automatique de la luminosité ne soit pas très efficace (pour tout vous dire, on a bien eu du mal à le voir en action, tant il semble… discret !)


On n’a pas aimé

On se demande encore pourquoi LG s’éreinte à peaufiner sa surcouche Android, la dénommée UX. Maladroite, omniprésente, et, autant le dire, un peu lourdingue, elle agacera sans nul doute n’importe quel utilisateur d’Android ayant déjà goûté à une version “stock”. D’ailleurs, au bout de 2 jours de tests, nous n’avions qu’une envie : rooter ce G2, et lui injecter une version d’Android de base, dénuée de la moindre surcouche ! A l’heure où Apple prône plus que jamais la simplicité avec iPad Android" target="_blank">iOS 7, LG semble partir dans la direction opposée, la direction du “toujours plus”, quitte à en faire vraiment trop et à ressortir du placard le skeuomorphisme qu’on croyait pourtant disparu.

Parallèlement à cela, le choix d’avoir délibérément placé le bouton Power non pas sur la tranche supérieure du mobile mais au beau milieu de sa coque arrière nous a dérouté. Plutôt que de l’utiliser, on a préféré s’en passer, et mettre en veille le mobile en tapotant 2 fois son écran, de même qu’on a réglé le volume en passant directement par l’interface tactile. La seule fois où ces touches revêtent une utilité, c’est lorsqu’on se trouve en plein appel, et qu’on désire augmenter ou diminuer le son de la conversation. Et puis, ce choix de placement n’est pas non plus des plus esthétiques, puisqu’il vient “gonfler” la coque arrière.

De même, la fonction Slide Aside, propre à la surcouche Android de LG, nous a posé question. Sensée permettre de mettre de côté une application pour passer à une autre en faisant glisser 3 doigts sur l’écran simultanément, elle semble faire doublon avec ce que propose Android de base. Dans tous les cas, elle ne tire pas son épingle du jeu, de même que l’utilitaire Voice Mate, concurrent des Siri, S Voice, Google Now, qui même s’il est sympathique et fonctionnel, ne brille pas par son audace.

Pour conclure, on n’a pas pu s’empêcher de vous faire découvrir le choix de la sonnerie de réveil implantée de base au mobile. Vraiment, prenez le temps d’y jeter une oreille, et tentez de ne pas rire. Franchement, vous vous imaginez une seule seconde entamer la journée avec une telle mélodie dans les oreilles ?



Et alors, j’achète ?

Qu’on se le dise, le G2 est un bon smartphone, capable de rivaliser avec les ténors du moment. Véritable condensé de puissance, appuyé par un écran splendide et une excellente autonomie, il est malheureusement trahi par quelques faux pas. A commencer par la version d’Android qu’il traîne, dotée d’une surcouche customisée à l’extrême. Le choix douteux du placement de ses touches sur sa coque arrière n’est pas non plus la meilleure idée qu’ait eu LG. Et malgré cela, on ne peut s’empêcher de penser que le G2 tient déjà des bases solides, pour un supposé Nexus 5 !


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