La « chaleur » des vinyles, une histoire de distorsions ?

La « chaleur » des vinyles, une histoire de distorsions ?

En 2013, jamais la vente de vinyl n’aura été aussi élevée. L’occasion pour le webzine musical Pitchfork, référence en la matière, de dresser un petit bilan dans lequel on retrouve une explication technique sur la reproduction de vi...
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En 2013, jamais la vente de vinyl n’aura été aussi élevée. L’occasion pour le webzine musical Pitchfork, référence en la matière, de dresser un petit bilan dans lequel on retrouve une explication technique sur la reproduction de vinyles.

Un des faits souvent négligés sur la reproduction de vinyles dits « Long Play » (abrégé LP), c’est que beaucoup ont tendance à le préférer parce qu’il introduit un effet de distorsion. La « chaleur » que beaucoup de gens associent aux LP peut généralement être décrite comme un son de basse moins pur, moins « précis » à l’écoute. Or, reproduire la basse sur vinyl est un défi d’ingénierie très complexe. Et en tout état de cause, le résultat n’est autre que l’accumulation de filtres et de traitements des signaux.

« « Prenez un peu de ce traitement, ajoutez-y des vibrations et de la distorsion toutes deux engendrées par une platine mal conçue, et vous retrouvez effectivement une basse qui sonne plus… « chaudement » par rapport à un CD, peut-être. Mais le son sera aussi très différent de ce que les artistes ont pu entendre dans la salle d’enregistrement. » »

Aujourd’hui, il y a une forte suspicion de la communauté audiophile sur le fait que les vinyles seraient en fait une « simple » réédition des CD. Comprenez, il s’agirait alors « d’une copie inférieure au CD ». Et dans ce cas, la « chaleur » que l’on associe au disque vinyl serait juste due à des distorsions ajoutées par le processus de lecture.

Et là, on sent que ça rigole déjà un peu moins, dans le fond.

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