HIGH-TECHApple va-t-il céder à la mode des «phablettes»?

Apple va-t-il céder à la mode des «phablettes»?

HIGH-TECHSelon des sources de Reuters, l'entreprise travaille sur des iPhone de 4,7 et 5,7 pouces...
Une iPhone 5, doté d'un écran de 4 pouces (à gauche), comparé à d'hypothétiques modèles 4,7 et 5,7 pouces mis à l'échelle.
Une iPhone 5, doté d'un écran de 4 pouces (à gauche), comparé à d'hypothétiques modèles 4,7 et 5,7 pouces mis à l'échelle. - PHOTOMONTAGE 20 MINUTES
P.B.

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Apple en a-t-il marre de laisser Samsung, Lenovo et Huawei jouer à qui a la plus longue? Selon la dernière rumeur venir d'Asie, rapportée par Reuters, le constructeur songerait à proposer des nouveaux modèles d'iPhone plus grands afin de diversifier sa gamme.

Sous la houlette des fabricants Android, la diagonale de l'écran s'est allongée de 3,5 à 5 pouces, et un nouveau format à mi-chemin entre le smartphone et la tablette a émergé. Les Américains ont trouvé un mot valise pas très heureux pour ces hybrides: les phablettes.

Le plus gros succès, le Galaxy Note II de Samsung, propose un écran de 5,55 pouces. L'avantage, notamment pour les gens très occupés: on peut y consulter facilement son agenda et surfer plus confortablement. L'inconvénient, c'est qu'on a l'air un peu ridicule quand on téléphone, et qu'il est presque impossible de s'asseoir avec le smartphone dans sa poche.

Deux modèles plus grands et un low cost?

Moquée à ses débuts, la tendance semble partie pour rester, et de nombreux fabricants s'y mettent, comme le Chinois Huawei avec un modèle de 6,1 pouces qui devient une tablette avec laquelle on peut aussi passer des coups de fil.

Selon Reuters, Apple pourrait lancer, l'an prochain, un modèle de 4,7 pouces qui viendrait concurrencer le Galaxy S4, et un de 5,7 pouces, qui affronterait le prochain Note III. Apple caresserait également l'idée de proposer un iPhone low cost en plastique. L'agence précise cependant que la stratégie n'est pas encore arrêtée.

Apple a souvent répété que l'iPhone avait une taille idéale car il pouvait facilement se manipuler avec le pouce d'une seule main . Mais sous la pression de Wall Street, qui multiplie les appels pour une meilleure segmentation de la gamme, Apple pourrait changer d'avis. Après tout, Steve Jobs avait bien juré qu'un iPad mini était une hérésie.