Aurore Bergé va signaler à la justice des propos de cadres de La France insoumise incitant à la violence
ENQUETE•« En tant qu’élu de la République, quand on a connaissance de crimes ou de délits, c’est notre devoir, notre responsabilité de les signaler », a justifié la porte-parole des députés LREM…20 Minutes avec AFP
«L’un a été candidat aux élections législatives, l’autre sera candidat aux élections européennes ». Aurore Bergé, la porte-parole des députés de La République en marche, a annoncé, ce mercredi, qu’elle allait signaler au procureur de la République des propos de deux cadres de La France insoumise incitant à la violence.
« En tant qu’élu de la République, quand on a connaissance de crimes ou de délits, c’est notre devoir, notre responsabilité de les signaler et on a des propos qui, aujourd’hui, clairement invitent à commettre des délits ou des crimes », a-t-elle expliqué sur France 2.
Ils « souhaitaient que nous tremblions, nous élus de la République dans notre chair »
Si Aurore Bergé ne les a pas expressément nommés, elle a précisé qu’il s’agissait de deux « cadres de la France insoumise », « l’un a été candidat aux élections législatives, l’autre sera candidat aux élections européennes ».
Elle accuse ces derniers d’avoir dit « clairement qu’ils souhaitaient que la violence se poursuive, qu’ils souhaitaient un climat insurrectionnel, qu’ils souhaitaient que nous tremblions, nous élus de la République dans notre chair, qu’ils souhaitaient que nous ayons peur, qu’ils se félicitaient des violences, qu’on ne pouvait pas caractériser de violence le fait d’avoir balancé des pavés, je cite, ou renversé des bagnoles ».
Pour Aurore Bergé, Mélenchon « se félicite et se gargarise de ces violences »
« Il y a pire que celui qui menace, que celui qui tabasse, que celui qui intimide, il y a ceux qui arment les esprits pour légitimer ces violences dans notre pays », a dénoncé la députée des Yvelines, dont « le domicile a été placé sous protection parce qu’il y a des menaces sur mon domicile privé ». Elle a également critiqué l’attitude de Jean-Luc Mélenchon qui « depuis des mois se félicite et se gargarise de ces violences ».
« Quand a-t-il condamné les menaces contre les élus de la République en marche ? Quand a-t-il condamné les violences contre les journalistes ? Quand a-t-il condamné les violences contre les forces de l’ordre ? », a-t-elle demandé. Le chef de file de La France insoumise a appelé, ce mardi, à la présence de « casques blancs » pour faire « baisser les tensions » des manifestations des « gilets jaunes » et éviter de « faire croire que la violence serait du côté du peuple ».