GASTRONOMIE62 kilos de truffes vendus en une matinée pour l’ouverture de la saison

Dordogne: Quelque 62 kilos de truffes vendus à l’ouverture du marché national

GASTRONOMIELes conditions climatiques ont été favorables aux truffes qui sont présentes en quantité et bien parfumées…
Elsa Provenzano

E.P. avec AFP

C’est une très bonne année pour la truffe. Après deux années moroses, la production de truffes a repris dans le Sud-Ouest et pas moins de 62 kg de truffes noires du Périgord ont été vendus lundi matin au marché de Sainte-Alvère, premier marché contrôlé de la saison en Dordogne. En 2015, 20 kg de truffes avaient été vendus à Sainte-Alvère, et seulement 13 kg en 2016.

Des prix entre 500 et 700 euros

Au total, 46 vendeurs étaient présents lundi, un « nombre très important pour une ouverture, un record », a souligné Christian Valler, conseiller municipal en charge des marchés aux truffes. Les prix oscillaient autour de 600 à 700 euros le kilo pour les truffes de première catégorie et de 500 à 600 euros le kilo pour celles de la deuxième catégorie.

« Les conditions climatiques ont été propices pour la truffe », explique Christian Valler. « On a eu de la pluie en mai et juin, puis encore en juillet. Cela a aidé la truffe à se fortifier. On a eu ensuite une période ensoleillée. En septembre et octobre, la pluie est tombée au bon moment. Et les derniers jours, avec un peu de gelée, ont contribué à lui donner plus de maturité », a-t-il ajouté.

« Le parfum et la forme sont tout à fait satisfaisants », a précisé le conseiller municipal qui prévoit qu’avec la faible production dans le Sud-Est en raison de la sécheresse, « il y a des chances que nos marchés soient très fréquentés ».

Des commissaires bénévoles

Le marché aux truffes de Sainte-Alvère, petit village entre Périgueux et Bergerac, est né en 1987 de la volonté du maire de l’époque et d’un groupement de trufficulteurs à la recherche de nouveaux débouchés. Il se tient tous les lundis à 10h00 jusqu’à fin février.

Les « diamants noirs », prisés des gastronomes et restaurateurs, y sont soigneusement grattés, frottés, triés par catégorie et pesés par les commissaires bénévoles chargés d’en contrôler la qualité.

Une douzaine d’autres marchés contrôlés vont également entamer leur saison ailleurs dans le Périgord, à Sarlat, Saint-Geniès, Bergerac, Saint-Astier, Périgueux, Brantôme…