Fusillade à Strasbourg: Les images de l'attentat
DiaporamaOlivier Juszczak
Au moins quatre morts et 12 blessés, tel est le bilan provisoire de la fusillade qui s'est déroulée dans le centre-ville de Strasbourg, le 11 décembre 2018.
20 Minutes revient en images sur cet attentat terroriste qui a eu lieu dans le secteur du marché de Noël.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
Au moins quatre morts et 12 blessés, tel est le bilan provisoire de la fusillade qui s'est déroulée dans le centre-ville de Strasbourg, le 11 décembre 2018.
20 Minutes revient en images sur cet attentat terroriste qui a eu lieu dans le secteur du marché de Noël.
Réalisation : Olivier JUSZCZAK
Ici, une carte représentant les lieux de la fusillade dans le centre-ville de Strasbourg, le 11 décembre 2018.
Un peu avant 20 heures, Cherif Chekatt, un Strasbourgeois de 29 ans, ouvre le feu sur les passants et les forces de l'ordre. Ici, une vue de la rue Saint-Hélène avec la cathédrale de Strasbourg en arrière-plan, un des lieux de la fusillade, capturée par notre journaliste sur place.
Les services de secours arrivent rapidement dans le quartier piéton de l'hypercentre de Strasbourg.
L'attaque terroriste vient de se produire dans la rue Sainte-Hélène, à Strasbourg, le 11 décembre 2018. Notre journaliste sur place, Bruno Poussard, raconte les événements.
La police enquête sur les lieux de la fusillade dans le centre-ville de Strasbourg.
Le président français Emmanuel Macron préside une réunion de crise avec le Premier ministre Edouard Philippe (au centre), le secrétaire d'Etat rattaché au ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez (au centre) et la ministre des Forces armées, Florence Parly (à droite), au ministère de l'Intérieur, à Paris, le 11 décembre 2018.
Les forces de l'ordre bouclent les abords de la sortie d'autoroute Etoile. «Rentrez chez vous», a hurlé un policier aux derniers passants, témoigne Alexia Ighirri, notre journaliste sur place.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, se prépare à tenir une conférence de presse à Strasbourg, le 11 décembre 2018.
Les investigations de la police se poursuivent rue Sainte-Hélène. Sur son chemin, Cherif Chekatt croise quatre militaires de l'opération Sentinelle, alertés par les tirs. L'homme fait feu dans leur direction, la patrouille riposte et le blesse au bras, mais il parvient à s'échapper et à prendre un taxi.
Pour des raisons de sécurité, le Parlement européen est bouclé après la fusillade. A l'intérieur, les membres du personnel attendent la réouverture du bâtiment et consultent les dernières informations de l'événement.
Dans le stade Rhenus Sport de Strasbourg, les spectateurs venus assister à un match de basket-ball sont confinés à l'intérieur de la salle.
Au petit matin, l'hypercentre de Strasbourg est complètement désert et surveillé par les forces de l'ordre, le 12 décembre 2018.
Les petits chalets du marché de Noël resteront fermés jusqu'à une date ultérieure.
Le gouvernement a élevé le niveau du plan Vigipirate à « urgence attentat ». Un soldat français de l'opération Sentinelle près de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg patrouille dans le centre-ville, le 12 décembre 2018.
Au lendemain des fusillades dans les rues de Strasbourg, le tireur présumé est encore recherché. La frontière franco-allemande a été sécurisée.
Un membre de l'unité de police française BRI (brigades de recherche et d'intervention) regarde à travers des jumelles sur pont de l'Europe franchissant le Rhin, à la frontière allemande.
Cherif Chekatt a été déposé par le taxi dans le quartier du Neudorf, au sud de la ville. Vers 20 h 20, il y rencontre des policiers et un échange de tirs s'ensuit. L'assaillant réussit finalement à s'échapper et s'évanouit dans la nature. Après une nuit agitée, le calme est revenu dans le quartier. Photo : Rue d'Epinal dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg, le 12 décembre 2018.
Des membres des forces spéciales de la police française (Raid) effectuent des recherches sur une rive du Rhin. Selon le ministère de l'Intérieur, 720 personnes ont été mobilisées pour retrouver Cherif Chekatt. Quatre proches de l'assaillant étaient toujours en garde à vue à la mi-journée.
Deux jours après la fusillade, les Strasbourgeois déposent des bouquets, de fleurs et des bougies sur les lieux de l'attentat du 11 décembre dans l'hypercentre de la ville.
Le gouvernement a élevé le niveau du plan Vigipirate à « urgence attentat ». Les militaires surveillent la ville. Cherif Chekatt, âgé de 29 ans, est toujours activement recherché.
Les Strasbourgeois déposent des fleurs et des bougies place Kléber en mémoire des victimes, le 13 décembre 2018. Le bilan provisoire est d'au moins quatre morts et 12 blessés.
Le marché de Noël, qui attire chaque année deux millions de touristes, il est fermé depuis mercredi. Avec Cherif Chekatt en fuite, le préfet du Bas-Rhin, Jean-Luc Marx, estime que les conditions de sécurité ne sont pas suffisantes pour une réouverture.
Pendant ce temps, Cherif Chekatt reste l'homme
le plus recherché de France. La police nationale a lancé mercredi soir un appel
à témoins pour retrouver cet « individu dangereux » de 1,80 m, « peau
mate », « corpulence normale » et qui présente une « marque
sur le front ». Toute personne en possession « d'informations
permettant de le localiser » est appelée à composer le 197.
Cherif Chekatt vient d'être abattu par la police rue Lazaret dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg, le 13 décembre 2018. « Il a tiré sur une équipe de policiers de sécurité publique qui a riposté », a indiqué une source policière. Il est suspecté d'être l'auteur de la fusillade du 11 décembre qui a fait au moins quatre morts et 12 blessés.