E.coli à Bordeaux: une patiente de 65 ans toujours en état "critique"

E.coli à Bordeaux: une patiente de 65 ans toujours en état "critique"

Une femme de 65 ans, admise au CHU de Bordeaux après avoir été ...
© 2011 AFP

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Une femme de 65 ans, admise au CHU de Bordeaux après avoir été contaminée par la bactérie E.coli, restait dans un état "critique" dimanche tandis que cinq autres personnes étaient toujours hospitalisées dans état stable, selon l'Agence régionale de santé (ARS).

Cette patiente est hospitalisée en réanimation et se trouve toujours "dans un état critique" et "préoccupant", selon l'ARS. Samedi, un réanimateur du CHU, le Dr Didier Gruson, avait toutefois indiqué lors d'une conférence de presse qu'elle semblait "montrer un éveil sur le plan cérébral".

Les résultats d'analyse sur la souche de la bactérie E.coli qui l'a contaminée ne sont pas encore connus mais "nous avons de fortes présomptions quant à une souche O104", identique à celle qui a fait 48 morts en Allemagne, indique-t-on à l'ARS.

La sexagénaire faisait en effet partie du groupe contaminé par cette souche O104 après avoir participé à une kermesse le 8 juin dernier à Bègles (Gironde) et au cour de laquelle elles avaient ingéré des graines germées.

Cinq autres patients, dont l'état de santé est stable, restaient également hospitalisés en néphrologie au CHU pour un syndrome hémolitique et urémique, selon l'ARS.

Une autre personne souffrant du même syndrome était sortie samedi matin.

Un malade non hospitalisé et n'ayant pas eu de SHU était aussi atteint par la souche O104, et pour trois autres personnes non hospitalisées, le diagnostic est en attente. Toutes ces personnes ont participé à la kermesse de Bègles.

L'enquête épidémiologique a permis de noter également 13 cas de diarrhées non sanglantes après cette soirée.

Une femme de 78 ans, sans rapport avec le groupe de Bègles, est morte dans la nuit de vendredi au CHU de Bordeaux samedi à Bordeaux après avoir été contaminée par une souche rare et virulente d'E.coli, la 0145.

Il s'agit du premier décès connu en France consécutif à une infection par E.coli depuis la vague qui a débuté mi-juin avec des steaks hachés à Lille où six jeunes patients sont toujours hospitalisés.

Quelques dizaines de personnes décèdent chaque année des suites d'un SHU, selon des sources concordantes

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