Les Chinois « sudokutaient » déjà il y a quatre mille ans

Les Chinois « sudokutaient » déjà il y a quatre mille ans

« Suji wa dokushin ni kagirua », su-do-ku pour les intimes, signifie en japonais « seul un chiffre est autorisé ». Pourtant, ce sont les Chinois qui, 2 000 ans avant notre ère, se seraient intéressés au « carré latin », dont la somme de chaque ligne et co
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«Suji wa dokushin ni kagirua », su-do-ku pour les intimes, signifie en japonais « seul un chiffre est autorisé ». Pourtant, ce sont les Chinois qui, 2 000 ans avant notre ère, se seraient intéressés au « carré latin », dont la somme de chaque ligne et colonne était identique. Le carré magique attise la curiosité des mathématiciens perses, arabes puis européens. Blaise Pascal écrit même un traité sur les carrés magiques en 1654. Au début des années 1980, les Japonais découvrent dans les pages d’un magazine américain une version simplifiée des grilles : le jeu s’appelle alors Number Place. Hermétiques aux mots croisés qui ne fonctionnent pas avec des idéogrammes, ils se passionnent pour ce qu’ils surnomment Rubik’s Cube, et rebaptisent « sudoku ». Le phénomène est né. L. de C.

prix Le Clay Institute offre pour chacun des « sept problèmes mathématiques du millénaire » un prix d’un million de dollars. Le mathématicien qui trouvera comment remplir automatiquement un sudoku de taille arbitraire pourra prétendre à un des sept gains.