Les aéroports parisiens (60% du trafic français) et ceux au nord d'une ligne Bordeaux-Nice, sauf celui de Nantes, sont toujours fermés ce lundi, à cause du passage du nuage de cendres volcaniques du volcan islandais dans le ciel européen. Qui décide et comment décide-t-on de fermer l’espace aérien français? 20minutes.fr fait le point.

Qui décide de cette fermeture?

C’est l’Etat, via la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), qui décide de la fermeture d’un ou de plusieurs aéroports sur le territoire français. Rattachée au ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, la DGAC est chargée de réglementer et de superviser la sécurité aérienne. Pour ce faire, elle autorise, ou non, le trafic aérien en France.

Comment la DGAC prend-elle cette décision?

L’autorisation ou non d’ouverture de l’espace aérien «est assujettie à des conditions climatiques favorables», indique-t-on à la DGAC. La décision d’interdire les vols dans l'espace aérien est prise après réception des cartes météorologiques fournies par le centre londonien de veille volcanique, en collaboration avec Météo France, si les conditions météorologiques ne permettent pas d’assurer le trafic aérien en toute sécurité sur le territoire.

La DGAC est-elle seule force de décision?

Compagnies et aéroports participent, mais n’ont qu’un rôle d’observateurs. «C’est la sécurité aérienne qui est en jeu. Le mot d’ordre est l’intransigeance», précise la DGAC.