Cas Frêche: Hélène Mandroux a été investie par le PS en Languedoc-Roussillon
POLITIQUE•La décision fait suite aux propos controversés du président de région sur Laurent Fabius...Maud Noyon et Oriane Raffin sur place
Sans surprise, le Parti socialiste a investi mardi la maire de Montpellier Hélène Mandrouxà la tête d'une liste concurrente de celle de Georges Frêche pour les élections régionales en Languedoc-Roussillon.
Après les propos controversés du président de la région (ex-PS) sur Laurent Fabius, la première secrétaire du Parti a appelé toutes les fédérations socialistes départementales de cette région à se ranger derrière Hélène Mandroux, qui «sera au deuxième tour».
Après les propos controversés du président de la région (ex-PS) sur Laurent Fabius, la première secrétaire du Parti a appelé toutes les fédérations socialistes départementales de cette région à se ranger derrière Hélène Mandroux, qui «sera au deuxième tour».
Au PS, Paul Alliès, proche d'Arnaud Montebourg et conseiller régional du Languedoc-Roussillon, a déclaré à 20minutes.fr qu'une «large majorité s'était dégagée, ce qui est très important». La décision a été adoptée par 40 voix contre 5 et 5 abstentions. «De nombreux courants se sont exprimés sur le cas», a-t-il précisé.
Benoît Hamon a refusé de répondre aux questions des journalistes et Razzy Hamadi, secrétaire national du PS chargé des services publics, a lui refusé de mettre sur le «même plan Frêche et la droite qui a géré la région avec le Front national».
Aubry «veut un bras de fer», elle va le perdre
Georges Frêche, alors que la décision du PS n'était pas encore connue, a déclaré sur France Info vouloir «casser la décision d'Aubry», arguant que le cas Villepin démontrait qu'il y avait encore des tribunaux indépendants en France.
Juste après l'annonce de la décision, Georges Frêche a critiqué les «méthodes de l'Inquisition» du «clan Aubry» dans un communiqué. «Même pas entendues, les fédérations socialistes du Languedoc-Roussillon ont été jugées coupables en quelques minutes. Coupables d’avoir respecté les statuts et le vote des militants», assure-t-il.
«Mes amis socialistes entendent combattre cette décision inique», a-t-il déclaré, en faisant référence à une probable plainte en justice contre le PS.
«Martine Aubry veut un bras de fer avec le peuple de gauche du Languedoc-Roussillon : elle va le perdre. Par contre, elle permet, par manque de solidarité, à la droite de trouver de nouveaux arguments alors que l’UMP est partout à la peine», conclut le président du conseil général de Languedoc-Roussillon.