Le transfèrement de 124 immigrés clandestins se disant Kurdes de Syrie découverts vendredi sur une plage près de
Bonifacio (Corse-du-Sud) s'est déroulé samedi sans incident vers des centres de rétention administrative (CRA) du continent, a indiqué à l'AFP le maire Jean-Charles Orsucci.
«Les évacuations ont eu lieu avant 8h et, alors que je craignais qu'elles se passent dans des conditions difficiles, tout est rapidement rentré dans l'ordre», a-t-il déclaré.
BonifacioLe transfèrement de 124 immigrés clandestins se disant Kurdes de Syrie découverts vendredi sur une plage près de
Bonifacio (Corse-du-Sud) s'est déroulé samedi sans incident vers des centres de rétention administrative (CRA) du continent, a indiqué à l'AFP le maire Jean-Charles Orsucci.
«Les évacuations ont eu lieu avant 8h et, alors que je craignais qu'elles se passent dans des conditions difficiles, tout est rapidement rentré dans l'ordre», a-t-il déclaré.
Le transfèrement de 124 immigrés clandestins se disant Kurdes de Syrie découverts vendredi sur une plage près de
Bonifacio (Corse-du-Sud) s'est déroulé samedi sans incident vers des centres de rétention administrative (CRA) du continent, a indiqué à l'AFP le maire Jean-Charles Orsucci.
«Les évacuations ont eu lieu avant 8h et, alors que je craignais qu'elles se passent dans des conditions difficiles, tout est rapidement rentré dans l'ordre», a-t-il déclaré.
123 personnes (57 hommes, 28 femmes et 38 enfants) ont été emmenées à bord d'autocars militaires vers la base aérienne de Ventiseri-Solenzara (Haute-Corse) à environ 80 km de Bonifacio pour être transportées en avion sur le continent pour être accueillies dans des CRA. Une femme victime d'un léger malaise a été transportée un peu plus tard dans un fourgon de gendarmerie, a précisé le maire.
Les autocars étaient escortés de véhicules de gendarmerie. Les journalistes sur place près du gymnase ont été tenus à distance par les gendarmes lors de l'évacuation. Certains hommes ont résisté, refusant de quitter le gymnase, quelques minutes avant d'être conduits vers les autocars.
Exigeant de ne pas être séparés, les hommes avaient refusé de s'alimenter vendredi soir et réclamé notamment l'intervention de la Ligue des droits de l'Homme (LDH). Le représentant en Corse de la LDH, André Paccou, a déclaré à l'AFP être «très en colère» affirmant qu'il devait se rendre auprès des clandestins vers 08h30 dans le gymnase.
Trois ou quatre avions de la Police aux frontières et de la Sécurité civile devaient transporter les clandestins sur le continent. Leur destination n'a pas été indiquée. Selon une source proche du dossier, les clandestins doivent être accueillis dans les centres de rétention administrative de six villes: Marseille et Lyon pour des familles (ce qui concerne 84 personnes sur 124), ainsi que Lille, Nîmes, Rennes et Toulouse.
Le ministère de l'Immigration a indiqué dans un communiqué que chaque clandestin «bénéficiera d'une évaluation individuelle de sa situation», précisant qu'«à l'arrivée dans ces centres, ces personnes bénéficieront des services d'un interprète, d'une visite médicale, d'une information sur les dispositifs d'aide au retour volontaire et d'une assistance juridique».
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