«Pierrot le fou» est définitivement condamné à perpétuité
JUSTICE•Il est condamné pour trois meurtres sauvages et des séquestrations commis en 2004....Avec agence
Confondu par ses empreintes génétiques
Malgré ses dénégations constantes, Bodein est ainsi jugé définitivement coupable du meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans, de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, et de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Julie Scharsch, 14 ans.
Les corps des deux petites filles et de la jeune femme au physique d'adolescente avaient été retrouvés sauvagement mutilés dans la région du bas-ventre, en juin et juillet 2004, dans différents ruisseaux du centre de l'Alsace.
Vite soupçonné en raison de ses antécédents, Bodein avait été confondu par ses empreintes génétiques, tout en criant au complot.
A ces crimes qui avaient horrifié la France entière, Bodein avait ajouté deux tentatives d'enlèvement, le tout commis en l'espace de trois mois, alors qu'il bénéficiait d'une liberté conditionnelle, au printemps 2004.
Son avocate Me Claire Waquet contestait le fait que l'arrêt condamnant son client n'avait pas été «motivé», élément selon elle contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme. Cet élément a été retoqué mercredi par la Cour de cassation.
«Traitement inhumain» rejeté
L'avocate n'a pas non plus été entendue lorsqu'elle a plaidé que «l'interdiction de toute mesure d'aménagement de peine», qui a été décidée à l'encontre de Pierre Bodein, était elle aussi contraire au droit européen. «Dire à un condamné qu'il n'a aucun espoir peut être assimilé à un traitement inhumain», jugeait Me Waquet.
La peine maximale avait été infligée au multirécidiviste en 2007 en première instance par la cour d'assises du Bas-Rhin, lors d'un procès-fleuve d'une durée de trois mois.
Ce premier procès avait été entaché par l'implication puis l'acquittement de 16 personnes issues d'un clan de vanniers alsaciens (gens du voyage sédentarisés) qui avaient avoué des complicités dans les crimes de Bodein, avant de se rétracter.
Confondu par ses empreintes génétiques
Malgré ses dénégations constantes, Bodein est ainsi jugé définitivement coupable du meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans, de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, et de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Julie Scharsch, 14 ans.
Les corps des deux petites filles et de la jeune femme au physique d'adolescente avaient été retrouvés sauvagement mutilés dans la région du bas-ventre, en juin et juillet 2004, dans différents ruisseaux du centre de l'Alsace.
Vite soupçonné en raison de ses antécédents, Bodein avait été confondu par ses empreintes génétiques, tout en criant au complot.
A ces crimes qui avaient horrifié la France entière, Bodein avait ajouté deux tentatives d'enlèvement, le tout commis en l'espace de trois mois, alors qu'il bénéficiait d'une liberté conditionnelle, au printemps 2004.
Son avocate Me Claire Waquet contestait le fait que l'arrêt condamnant son client n'avait pas été «motivé», élément selon elle contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme. Cet élément a été retoqué mercredi par la Cour de cassation.
«Traitement inhumain» rejeté
L'avocate n'a pas non plus été entendue lorsqu'elle a plaidé que «l'interdiction de toute mesure d'aménagement de peine», qui a été décidée à l'encontre de Pierre Bodein, était elle aussi contraire au droit européen. «Dire à un condamné qu'il n'a aucun espoir peut être assimilé à un traitement inhumain», jugeait Me Waquet.
La peine maximale avait été infligée au multirécidiviste en 2007 en première instance par la cour d'assises du Bas-Rhin, lors d'un procès-fleuve d'une durée de trois mois.
Ce premier procès avait été entaché par l'implication puis l'acquittement de 16 personnes issues d'un clan de vanniers alsaciens (gens du voyage sédentarisés) qui avaient avoué des complicités dans les crimes de Bodein, avant de se rétracter.
Confondu par ses empreintes génétiques
Malgré ses dénégations constantes, Bodein est ainsi jugé définitivement coupable du meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans, de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, et de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Julie Scharsch, 14 ans.
Confondu par ses empreintes génétiques
Malgré ses dénégations constantes, Bodein est ainsi jugé définitivement coupable du meurtre d'Hedwige Vallée, 38 ans, de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Jeanne-Marie Kegelin, 10 ans, et de l'enlèvement, de la séquestration, du viol et du meurtre de Julie Scharsch, 14 ans.
Les corps des deux petites filles et de la jeune femme au physique d'adolescente avaient été retrouvés sauvagement mutilés dans la région du bas-ventre, en juin et juillet 2004, dans différents ruisseaux du centre de l'Alsace.
Vite soupçonné en raison de ses antécédents, Bodein avait été confondu par ses empreintes génétiques, tout en criant au complot.
Vite soupçonné en raison de ses antécédents, Bodein avait été confondu par ses empreintes génétiques, tout en criant au complot.
A ces crimes qui avaient horrifié la France entière, Bodein avait ajouté deux tentatives d'enlèvement, le tout commis en l'espace de trois mois, alors qu'il bénéficiait d'une liberté conditionnelle, au printemps 2004.
A ces crimes qui avaient horrifié la France entière, Bodein avait ajouté deux tentatives d'enlèvement, le tout commis en l'espace de trois mois, alors qu'il bénéficiait d'une liberté conditionnelle, au printemps 2004.
Son avocate Me Claire Waquet contestait le fait que l'arrêt condamnant son client n'avait pas été «motivé», élément selon elle contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme. Cet élément a été retoqué mercredi par la Cour de cassation.
«Traitement inhumain» rejeté
L'avocate n'a pas non plus été entendue lorsqu'elle a plaidé que «l'interdiction de toute mesure d'aménagement de peine», qui a été décidée à l'encontre de Pierre Bodein, était elle aussi contraire au droit européen. «Dire à un condamné qu'il n'a aucun espoir peut être assimilé à un traitement inhumain», jugeait Me Waquet.
«Traitement inhumain» rejeté
L'avocate n'a pas non plus été entendue lorsqu'elle a plaidé que «l'interdiction de toute mesure d'aménagement de peine», qui a été décidée à l'encontre de Pierre Bodein, était elle aussi contraire au droit européen. «Dire à un condamné qu'il n'a aucun espoir peut être assimilé à un traitement inhumain», jugeait Me Waquet.
La peine maximale avait été infligée au multirécidiviste en 2007 en première instance par la cour d'assises du Bas-Rhin, lors d'un procès-fleuve d'une durée de trois mois.
Ce premier procès avait été entaché par l'implication puis l'acquittement de 16 personnes issues d'un clan de vanniers alsaciens (gens du voyage sédentarisés) qui avaient avoué des complicités dans les crimes de Bodein, avant de se rétracter.