«Dédramatiser l'affaire». L'avocat du magazine Entrevue, assigné par Kelly Bochenko pour avoir publié des photos de la Miss Paris déchue nue, a tenté de calmer le jeu ce mercredi. Après l'audience au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris, Richard Malka a assuré à 20minutes.fr que selon lui, les faits n'étaient «pas si graves que ça».

C'est en réalité «l'hypocrisie» du comité Miss France qui serait dans le viseur d'Entrevue, selon Richard Malka. «Le magazine publie ce type de photos chaque année», rappelle l'avocat, stigmatisant l'organisation, qui continuer de jouer l'étonnement.

Geneviève de Fontenay devra «subir les conséquences» de ses injures

«Nous comprenons la colère de Geneviève de Fontenay», assure de son côté Laurent-Franck Liénard, avocat de Kelly Bochenko. Cependant, l'homme estime que cette colère devrait se diriger contre le magazine et non sa cliente. Et si la dame au chapeau «continue d'injurier publiquement Kelly Bochenko, elle devra en subir les conséquences», prévient-il.

Sur le fond, Laurent-Franck Liénard est optimiste et pense obtenir gain de cause. Un avis que ne partage pas Richard Malka, qui a répété «avoir la preuve qu'il s'agit de photos professionnelles» et non privées, comme l'affirme l'ex-Miss Paris. Faux, répond l'avocat de cette dernière: elles ont été réalisées par «un garçon, présenté par une relation pour faire un book», mais n'ont fait l'objet «d'aucun contrat».

Indemnités

La jeune femme, anénantie, continue donc de réclamer le retrait du magazine des kiosques. «Cela n'a aucun sens, deux semaines après sa parution», estime Richard Malka, qui s'étonne par ailleurs que ce soit là la seule demande de la jeune femme. La seule pour le moment, lui répond son confrère, qui compte bien demander des indemnités pour le préjudice subi.

«Kelly se fiche d'avoir perdu son titre de Miss Paris», mais elle veut laver son honneur, annonce Laurent-Franck Liénard. Elle demandera donc des comptes à Entrevue, mais aussi à Kévin, le photographe indélicat qui a diffusé les clichés. «Enfin, si on le retrouve», note toutefois l'avocat, précisant que le jeune homme se cache. En attendant, le TGI de Paris a renvoyé à vendredi sa décision.