POLITIQUEJulien Dray règle ses comptes sur Internet

Julien Dray règle ses comptes sur Internet

POLITIQUEIl vise particulièrement les journalistes et les «enfants gâtés» du Parti socialiste...
Julien Dray sur France 2 dans l'émission «Vous aurez le dernier mot!» sur France 2, le 18 septembre 2009.
Julien Dray sur France 2 dans l'émission «Vous aurez le dernier mot!» sur France 2, le 18 septembre 2009. - BALTEL/SIPA
Corentin Chauvel

Corentin Chauvel

C'est «l'heure des comptes» pour Julien Dray. Le député de l'Essonne a choisi le web pour remettre à leur place ceux qui l'ont qui lui ont «craché dessus» quand il avait des ennuis avec la justice.


Dans un entretien intimiste avec Nasser Ferradj, élu PS de Seine-Saint-Denis et blogueur, Julien Dray s'attaque dans un premier temps aux rédactions qui se sont servies de son affaire pour régler leurs comptes «avec SOS Racisme, le PS», et lui-même. Pourtant, selon lui, «la justice reconnaît qu'elle s'est trompée» de 400 000 euros. Le député de l’Essonne a cependant écopé d’un rappel à la loi.


Principales cibles de sa colère: les journalistes de Libération et du Monde qui ont fait, selon lui, «du journalisme d'opinion»: «Tu fais croire que tu investigues alors qu'en fait, tu balances ta came.»


«Ceux qui crachent en l'air ont toujours le crachat qui leur retombe dessus»


Julien Dray ne fait pas de cadeaux non plus à ses partenaires socialistes, d'Harlem Désir, «devenu porte-flingues de Bertrand Delanoë» et qui s'est «enfermé dans un rôle d'apparatchik», à Laurence Rossignol, en passant par Arnaud Montebourg, qui «s'est comporté de manière honteuse», et Jean-Christophe Cambadélis: «Ceux qui crachent en l'air ont toujours le crachat qui leur retombe dessus.»


En revanche, Julien Dray salue le comportement courageux de Vincent Peillon, de Manuel Valls et surtout de Robert Hue, dont il se sent plus proche que de la direction du PS. Le député de l'Essonne n'entend pas fonder son propre parti mais cette affaire lui a permis de se «séparer d'une génération d'enfants gâtés». Il pense ainsi avoir acquis «la liberté de dire ce qu'il pense de l'état de la gauche aujourd'hui», «un état de délabrement» selon lui.



Julien Dray règle ses comptes avec les “enfants gâtés” du PS
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