PROCESPasqua: ses ennuis judiciaires ont commencé «à la minute même où j'ai dit que je pouvais être candidat à la présidentielle»

Pasqua: ses ennuis judiciaires ont commencé «à la minute même où j'ai dit que je pouvais être candidat à la présidentielle»

PROCESIl a été condamné à de la prison ferme dans l'affaire de l'Angolagate...
Avec agence

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Charles Pasqua évoque la piste politique. «A la minute même où j'ai dit que je pouvais être candidat à la présidentielle [de 2002], on a engagé certaines procédures contre moi», a dit le sénateur des Hauts-de-Seine ce matin sur I-télé, estimant payer «le prix de l'indépendance». Visait-il Jacques Chirac? «Je ne dis pas que j'ai été victime d'une vengeance de la part de Jacques Chirac» a-t-il répondu.


Condamné mardi à un an de prison ferme au procès de l'Angolagate, un vaste trafic d'armes vers l'Angola, il avait déjà demandé lundi soir, sur France 2, au président de la République la levée du secret défense sur ces ventes d'armes.

Mettre les choses au clair


«Le président de la République (de l'époque, ndlr) était au courant de l'affaire de ventes d'armes à l'Angola», a déclaré le sénateur: «le Premier ministre était au courant, la plupart des ministres aussi (...) je crois que le moment est venu de mettre les choses au clair». Qui précisément? Il n'a pas voulu préciser: «je ne vais pas commencer une carrière de délateur» a-t-il ajouté ce mercredi matin sur I-télé lorsqu'on lui demande de qui il s'agit.


«Je demande au président de la République de lever le secret-défense sur toutes les ventes d'armes, sur toutes ces opérations qui ont été réalisées à l'étranger afin que l'on sache s'il y a eu des retours de commissions en France et qui en a bénéficié», a-t-il ajouté.