C'est le ministre du Travail, Xavier Darcos, qui s'est fendu de cette petite saillie ce mardi, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée. Interrogé sur la situation au sein de France Télécom, il a commencé par déplorer «le décalage entre ce que devrait être le travail, lieu d'épanouissement de réalisation de soi, et ces situations où des travailleurs perdent confiance au point de basculer dans la tragédie».

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«Mais il y a pire que le stress au travail: il y a le stress au chômage», a ajouté Xavier Darcos, affirmant que «le gouvernement reste convaincu que la première des valeurs sociales est d'avoir droit à un travail». Dans la matinée, il avait déjà fait remarquer à l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) que «tout de même toutes ces entreprises dont on est en train de parler et qui sont en difficultés, sont quand même des entreprises où l'emploi lui-même n'est pas menacé. Aucun. Ni à la SNCF, ni à France Télécom, ni à Pôle emploi».