Trop d'effets secondaires pour le Tamiflu?
SANTE•C'est ce que révèle une enquête britannique... alors que faire?O.R. (Avec agence)
«Vomissements, nausées, céphalées»... la liste n'est pas très engageante, comme pour beaucoup de médicaments. Selon l'étude publiée par le British Medical Journal, les vomissements pourraient conduire à une déshydratation et à des complications chez les enfants. Autre symptôme pour eux: les cauchemars.
«Vomissements, nausées, céphalées»... la liste n'est pas très engageante, comme pour beaucoup de médicaments. Selon l'étude publiée par le British Medical Journal, les vomissements pourraient conduire à une déshydratation et à des complications chez les enfants. Autre symptôme pour eux: les cauchemars.
«Vomissements, nausées, céphalées»... la liste n'est pas très engageante, comme pour beaucoup de médicaments. Selon l'étude publiée par le British Medical Journal, les vomissements pourraient conduire à une déshydratation et à des complications chez les enfants. Autre symptôme pour eux: les cauchemars.
Selon le Vidal 2009, la bible des médecins, qui recense les médicaments et leur emploi, le Tamiflu peut être donné au-dessus de l'âge de 1 an. Néanmoins, les médecins britanniques ont mis en garde contre l'usage routinier de ce traitement, estimant que cela risquait de faire plus de mal que de bien.
Selon le Vidal 2009, la bible des médecins, qui recense les médicaments et leur emploi, le Tamiflu peut être donné au-dessus de l'âge de 1 an. Néanmoins, les médecins britanniques ont mis en garde contre l'usage routinier de ce traitement, estimant que cela risquait de faire plus de mal que de bien.
Et c'est là toute la question: peser les effets négatifs et les effets positifs du traitement. «Le remède ne doit pas être pire que le mal», résume Jean-Paul Hamon, co-président du syndicat Union généraliste, contacté par 20minutes.fr. «Quand on regarde l'autorisation de mise sur le marché, on constate qu'il est inscrit que le Tamiflu «réduirait l'affection d'une demie-journée».», note-t-il.
Alors demie-journée gagnée vs. effets secondaires, au médecin de peser le pour et le contre. «On applique les recommandations: on ne le prescrit que dans les cas sévères», explique le médecin, c'est-à- dire en cas de «syndrome respiratoire aigu brutal associant une fièvre supérieure ou égale à 39° et des signes respiratoires (toux ou dyspnée)», selon les dernières recommandations du Comité de lutte contre la grippe. «Il faut pas donner ça en cas de grippette résume le généraliste.
Et c'est là toute la question: peser les effets négatifs et les effets positifs du traitement. «Le remède ne doit pas être pire que le mal», résume Jean-Paul Hamon, co-président du syndicat Union généraliste, contacté par 20minutes.fr. «Quand on regarde l'autorisation de mise sur le marché, on constate qu'il est inscrit que le Tamiflu «réduirait l'affection d'une demie-journée».», note-t-il.
Alors demie-journée gagnée vs. effets secondaires, au médecin de peser le pour et le contre. «On applique les recommandations: on ne le prescrit que dans les cas sévères», explique le médecin, c'est-à- dire en cas de «syndrome respiratoire aigu brutal associant une fièvre supérieure ou égale à 39° et des signes respiratoires (toux ou dyspnée)», selon les dernières recommandations du Comité de lutte contre la grippe. «Il faut pas donner ça en cas de grippette résume le généraliste.
Et c'est là toute la question: peser les effets négatifs et les effets positifs du traitement. «Le remède ne doit pas être pire que le mal», résume Jean-Paul Hamon, co-président du syndicat Union généraliste, contacté par 20minutes.fr. «Quand on regarde l'autorisation de mise sur le marché, on constate qu'il est inscrit que le Tamiflu «réduirait l'affection d'une demie-journée».», note-t-il.
Alors demie-journée gagnée vs. effets secondaires, au médecin de peser le pour et le contre. «On applique les recommandations: on ne le prescrit que dans les cas sévères», explique le médecin, c'est-à- dire en cas de «syndrome respiratoire aigu brutal associant une fièvre supérieure ou égale à 39° et des signes respiratoires (toux ou dyspnée)», selon les dernières recommandations du Comité de lutte contre la grippe. «Il faut pas donner ça en cas de grippette résume le généraliste.
Et c'est là toute la question: peser les effets négatifs et les effets positifs du traitement. «Le remède ne doit pas être pire que le mal», résume Jean-Paul Hamon, co-président du syndicat Union généraliste, contacté par 20minutes.fr. «Quand on regarde l'autorisation de mise sur le marché, on constate qu'il est inscrit que le Tamiflu «réduirait l'affection d'une demie-journée».», note-t-il.
Alors demie-journée gagnée vs. effets secondaires, au médecin de peser le pour et le contre. «On applique les recommandations: on ne le prescrit que dans les cas sévères», explique le médecin, c'est-à- dire en cas de «syndrome respiratoire aigu brutal associant une fièvre supérieure ou égale à 39° et des signes respiratoires (toux ou dyspnée)», selon les dernières recommandations du Comité de lutte contre la grippe. «Il faut pas donner ça en cas de grippette résume le généraliste.
Pour Jean-Paul Hamon, qui n'a encore jamais prescrit de Tamiflu, une seule solution: «Paracetamol ou aspirine, vitamine C, jus de citron chaud, bouillon de légumes et au lit!»
Pour Jean-Paul Hamon, qui n'a encore jamais prescrit de Tamiflu, une seule solution: «Paracetamol ou aspirine, vitamine C, jus de citron chaud, bouillon de légumes et au lit!»
L'idée du Royaume-Uni était de limiter la multiplication du virus en distribuant du Tamiflu de façon préventive à la population en contact avec le virus. Pour le Dr Carl Henegan, médecin de famille et expert du John Radcliffe Hospital à Oxford, un des auteurs de l'étude, la politique britannique de distribution du Tamiflu face à une maladie relativement bénigne est une «stratégie inappropriée». D'après lui, les effets néfastes d'une prescription systématique l'emportent en effet sur les bienfaits, comme la réduction de la transmission de la grippe de 8%, d'après lui.
L'idée du Royaume-Uni était de limiter la multiplication du virus en distribuant du Tamiflu de façon préventive à la population en contact avec le virus. Pour le Dr Carl Henegan, médecin de famille et expert du John Radcliffe Hospital à Oxford, un des auteurs de l'étude, la politique britannique de distribution du Tamiflu face à une maladie relativement bénigne est une «stratégie inappropriée». D'après lui, les effets néfastes d'une prescription systématique l'emportent en effet sur les bienfaits, comme la réduction de la transmission de la grippe de 8%, d'après lui.