Malaise cardiaque ou lipothymique? Alors que l’Elysée se veut rassurant à propos du malaise de Nicolas Sarkozy survenu dimanche, Frédéric Lefebvre a évoqué lundi, devant quelques journalistes, un «accident cardiaque».

Comme on lui demandait, à l'occasion du point de presse de l'UMP, s'il s'agissait d'une «alerte» pour la santé du Président, Frédéric Lefebvre a répondu: «Si personne ne considère qu'un accident cardiaque est une alerte, qu'est-ce qui peut être une alerte?»

S'est-il trompé? A-t-il parlé trop vite? En tout cas, en début d'après-midi, ce lundi, Frédéric Lefebvre a tenté de se rattraper dans un communiqué: «A la question d'un journaliste évoquant le malaise du président de la République, j'ai évoqué la nécessité pour tout citoyen de tenir compte d'une telle alerte, et de prendre du repos», a-t-il précisé, «c'est à cette occasion que j'ai employé le terme cardiaque en l'élargissant à tous les Français». «Je n'entends pas, évidemment, me substituer aux médecins qui, à la suite des examens effectués, ont constaté que les qualificatifs de vagal ou cardiaque, pour définir un tel malaise, n'étaient pas appropriés, d'autant qu'ils n'ont diagnostiqué ni cause, ni conséquence cardiaque dans cet accident», a-t-il ajouté.

«Il faut qu'il trouve le moyen et le temps de se reposer»

Lundi matin, Frédéric Lefebvre avait déclaré: «Il faut évidemment que le président de la République fasse ce que font d'ailleurs tous les citoyens quand ils vivent une alerte de ce type, et trouve le moyen de prendre du repos, parce qu'il se trouve que ça intervient à un moment où il va pouvoir le faire plus facilement qu'à d'autres», juste avant ses vacances.

«Il faut qu'il trouve le moyen et le temps de se reposer parce qu'on a besoin de lui, et de son énergie, et de sa réactivité dans les semaines et les mois qui viennent», a ajouté le porte-parole de l'UMP.

Débat: Alors, êtes-vous convaincu par la deuxième version proposée par Frédéric Lefebvre?