SOCIETEUne mobilisation, ce samedi? Ah bon? Où ça?

Une mobilisation, ce samedi? Ah bon? Où ça?

SOCIETEC’est la cinquième journée de mobilisation interprofessionnelle de l’année et pourtant, personne n’en parle. Le point...
Oriane Raffin (avec agences)

Oriane Raffin (avec agences)

Ce samedi, 155 mobilisations vont avoir lieu, dans toute la France, à l’initiative de l’intersyndicale, selon Maryse Dumas, de la CGT, jointe par 20minutes.fr. Peu de préavis de grève, mais les syndicats escomptent «avoir beaucoup de monde, car la crise s’accentue, alors que gouvernement et patronat restent sourds aux revendications». Objet de cette journée de mobilisation qui ne mobilise pas grand-monde pour le moment: obtenir un nouveau plan de lutte contre la crise.


«Nous n’avons pas des dirigeants politiques et économiques à la hauteur. Ils préfèrent faire le gros dos et attendre que ça passe. Selon nous, c’est justement dans la crise qu’il faudrait changer ce qui a conduit à la crise», explique la syndicaliste, qui voudrait voir la création d’une sécurité sociale professionnelle pour tous les salariés, voir s’amplifier la lutte contre les injustices et les inégalités, et limiter le pouvoir des actionnaires.

Le soutien des Français


Pour les usagers, normalement, pas trop de problèmes à prévoir dans les transports en commun. Selon un sondage BVA diffusé ce vendredi par «Les Echos» et France Info, les trois quarts des Français trouvent justifié le mouvement de manifestations.


Dans le journal «Le Monde», les syndicats reconnaissent avoir du mal à mobiliser. Et les employés, de leur côté, se plaignent de l’action de leurs leaders sociaux. Selon le secrétaire général de la fédération santé (CGT), «beaucoup d'actions se déroulent les unes derrière les autres, ou à côté des autres, rien n'est coordonné».


Pas d’objectif chiffré pour cette mobilisation


Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a pronostiqué jeudi «moins de monde» dans les rues samedi que lors des grandes journées d'action de cet hiver, tout en estimant que le gouvernement n'est pas pour autant «sorti d'affaire». Dans «Le Parisien» de ce vendredi, François Chérèque espère «faire aussi bien que le 1er mai». Le défilé parisien partira à 14 heures de la place de la Bastille, en direction de Montparnasse.