Sortie de crise pour les salariés et la direction de l’usine Continental de Clairoix (Oise). Samedi, les deux parties ont annoncé être parvenues à un «préaccord» sur le plan de sauvegarde de l'emploi. Cet accord prévoit notamment «le paiement des 50.000 euros par personne» mais ne sauve pas l’usine.

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«L'activité de production du site de Clairoix ne redémarrera pas» indique la direction et les syndicats dans un communiqué. «Les licenciements de l’ensemble des salariés seront prononcés le 31 décembre 2009» ajoutent-t-ils, précisant que «les salariés bénéficieront d'un accompagnement jusqu'au 31 décembre 2011».

Ce préaccord intervenu vendredi soir dans la nuit et qui doit être validé par le comité central d'entreprise «jeudi ou vendredi prochain», a été approuvé samedi matin par les salariés à «l'unanimité», selon Xavier Mathieu, délégué CGT du site de Clairoix. «On a également réussi à obtenir une sorte de contrat d'assurance qui fait que les gens qui auront 52 ans avant décembre 2009 auront la garantie d'avoir 80% de leur salaire jusqu'à la retraite. C'est une retraite-maison», a expliqué à l'AFP le délégué syndical.

Continental avait révélé le 11 mars son intention de fermer l'usine de Clairoix pour cause de surcapacités de production et manque de compétitivité du site. L'annonce avait provoqué la colère des salariés qui avaient accepté en 2007 un retour aux 40 heures de travail hebdomadaire contre une promesse de maintien de l'emploi jusqu'en 2012.