L'A330 n'avait pas de problème avant le départ
CRASH•Ce sont les premières conclusions du bureau d'enquêtes et d'analyses...Avec agence
Alors que les premiers débris de l'Airbus A330 d'Air France qui s'est abîmé dans l'océan Atlantique ont été retrouvés mardi, le bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) livre ses premières hypothèses. Chargé d'enquêter sur la disparition de l'avion entre Rio de Janeiro, le BEA a estimé ce mercredi qu'«aucun élément n'amène à penser que l'avion avait un problème avant son départ de Rio», lors d'une conférence de presse.
Le bureau a par ailleurs déclaré vouloir «essayer de publier un premier rapport à la fin juin». Son directeur, Paul Louis Arslanian, a toutefois déclaré «ne pas être d'un optimisme total» sur la possibilité de retrouver les boîtes noires, qui reposeraient entre 3.000 et 7.000 mètres de fond. Le temps est compté puisqu'elles n'émettent que pendant un mois.
«C'était une situation orageuse»
Improprement appelées boîtes noires, les deux enregistreurs de vol, de couleur orange, qui se trouvent à bord de tous les avions, contiennent des informations sur la trajectoire, la vitesse et l'altitude du vol ainsi que l'enregistremement des conversations dans le cockpit.
«Ce n'est pas le seul outil», ajouté Paul Louis Arslanian, précisant que par le passé, ils avaient «déjà travaillé sans enregistreur» de vol. «Ne laissez pas croire à qui que ce soit que nous sommes devant la question suivante: si nous avons les enregistreurs, nous saurons ce qui s'est passé, si nous ne les avons pas, nous ne saurons pas. C'est faux», a-t-il expliqué.
A la question de savoir si l'avion avait été foudroyé, comme l'a dit au départ Air France, le directeur du BEA a répondu: «Je ne réfute ni ne confirme quoi que ce soit, c'était une situation orageuse.»