SANTEGrenelle des antennes-relais: selon Bachelot, les portables sont plus «préoccupants»

Grenelle des antennes-relais: selon Bachelot, les portables sont plus «préoccupants»

SANTELa très attendue table ronde de la téléphonie mobile s'ouvre ce jeudi à Paris...
Le maire de Strasbourg Roland Ries (PS), qui considère que "le débat est loin d'être tranché scientifiquement", a annoncé la création prochaine d'un observatoire sur l'impact sanitaire des antennes-relais, réunissant opérateurs, associations, usagers et habitants.
Le maire de Strasbourg Roland Ries (PS), qui considère que "le débat est loin d'être tranché scientifiquement", a annoncé la création prochaine d'un observatoire sur l'impact sanitaire des antennes-relais, réunissant opérateurs, associations, usagers et habitants. - Jacques Demarthon AFP/Archives
Avec agence

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La ministre de la Santé Roselyne Bachelot estime que le téléphone portable est «une question plus préoccupante que les antennes relais», alors même que la table ronde sur la téléphonie mobile (plus souvent appelée «Grenelle des antennes-relais») doit être lancée jeudi à Paris.


«Même si les antennes-relais cristallisent aujourd'hui l'attention, le téléphone mobile, par sa très grande proximité avec l'utilisateur, expose davantage au rayonnement électromagnétique», affirme la ministre dans une interview au «Figaro» jeudi.


Elle dit soutenir «l'interdiction de la promotion (des téléphones) à destination des enfants de moins de 12 ans», et rappelle les recommandations de son ministère sur la protection des enfants et l'utilisation par les adultes du kit mains libres. «Les risques du téléphone portable sont une question plus préoccupante que les antennes relais, alors qu'il y a moins de mobilisation des associations sur ce sujet», a-t-elle ajouté.


Pas d'inquiétude, pour Bachelot


Sur les antennes relais, elle estime que «tous les éléments sanitaires à notre connaissance ne conduisent pas à s'inquiéter». Il faut selon elle «sans doute une meilleure concertation sur leur lieu d'installation, une réflexion plus poussée sur leur positionnement dans le paysage» et «développer les consultations avec les municipalités».


«On n'a pas pas de preuve définitive, mais suffisamment de données et de raisons d'être inquiets, pour prendre des précautions», a déclaré par ailleurs le psychiatre David Servan-Schreiber dans une interview à paraître dans «Le Parisien» jeudi. Signataire d'un appel lancé en juin sur les dangers potentiels des sans-fil, il demande aussi l'utilisation du kit mains libres et l'interdiction du portable pour les moins de 12 ans.