OUTRE-MERPour Yves Jégo, il y a «de quoi bâtir la solution» en Guadeloupe

Pour Yves Jégo, il y a «de quoi bâtir la solution» en Guadeloupe

OUTRE-MERLuc Chatel annonce de son côté des propositions simples et claires susceptibles de faire «avancer le débat»...
J.M. avec agence

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Yves Jégo a réaffirmé ce mercredi qu'il y «sur la table de quoi bâtir la solution» en Guadeloupe. Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer estime avancer «dans la bonne direction» avec le montage incluant le RSA, suceptible, selon lui, de donner satisfaction au LKP qui réclame une augmentation des bas salaires de 200 euros.


Un peu plus tôt, c'est Luc Chatel qui a annoncé que les médiateurs avaient des propositions simples à faire. Le porte-parole du gouvernement a reconnu que «depuis quelques jours, il y a eu beaucoup de propositions des uns et des autres mises sur la table qui étaient sans doute un peu complexes et on avait sans doute un peu du mal à s'y retrouver et à mesurer l'impact réel de ces propositions».


Un calendrier confus


Luc Chatel annonce donc que les nouvelles propositions «auront le mérite de la clarté» et devraient faire «avancer les débats et permettront de répondre aux inquiétudes des uns et des autres». Les négociations reprendront à 15h locales (20h à Paris) à la capitainerie de Pointe-à-Pitre. Initialement programmé à 11h, ce retour à la table des négociations a été retardé à la demande de l'Etat, qui souhaite peaufiner ses nouvelles propositions, selon Elie Domota, leader du LKP.


La veille, le LKP avait déjà annoncé la reprise des discussions dans la matinée, mais le préfet Nicolas Desforges a affirmé qu'«aucune réunion plénière» n'aurait lieu mardi car «seuls le préfet et les médiateurs ont la maîtrise de la date et de l'heure des réunions de négociation».


50 + 50 + 100 = 200


Le LKP, à l'origine de la grève générale qui paralyse la Guadeloupe depuis le 20 janvier, veut négocier une hausse des bas salaires et réclame une augmentation salariale de 200 euros.


Cette augmentation se décomposerait en 50 euros versés par le patronat et 50 euros payés par les collectivités locales. Les 100 euros restants proviendraient de l'exonération par l'Etat de la CSG et de la CRDS sur les salaires pendant trois ans, en attendant que les chefs d'entreprise prennent le relais.