PRISONNouveau suicide de détenu à Fleury-Mérogis

Nouveau suicide de détenu à Fleury-Mérogis

PRISONAgé d’une vingtaine d’années, il s’est pendu dans sa cellule...
Avec agence

Avec agence

Un détenu d'une vingtaine d'années, en détention provisoire dans une procédure d'agression sexuelle, s'est pendu lundi dans sa cellule de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).


Le jeune homme se trouvait dans l'établissement depuis une semaine. Il était poursuivi dans une affaire de viol, selon l'édition locale du «Parisien».


Un cas de suicide la semaine dernière


La semaine dernière, dans la nuit de mercredi à jeudi, un détenu d'une cinquantaine d'années s'était pendu avec un drap quelques heures après son incarcération dans sa cellule du quartier des arrivants. Il était également poursuivi dans une affaire de moeurs.


Le 1er juin, un détenu de 23 ans poursuivi dans une affaire de vol avec arme, avait mis fin à ses jours de la même manière.


3.800 détenus pour 2.800 places à Fleury


Le 1er septembre, un détenu condamné à 15 ans de réclusion criminelle, avait profité d'une consultation en salle de soins pour prendre en otage avec une lame artisanale un psychologue âgé d'une cinquantaine d'années. Il avait été appréhendé par le GIGN, son otage s'en tirant sain et sauf.


Selon l'Observatoire International des Prisons, la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, plus grande prison d'Europe, compte quelque 3.800 détenus pour 2.800 places.


Pour François Bès, coordinateur régional de l'OIP, la surpopulation carcérale laisse peu de temps aux divers intervenants pour détecter les signes avant-coureurs. «Moins les surveillants ont le temps de s'occuper des gens, plus il y a de chances qu'ils restent seuls avec leur déprime» et qu'ils passent à l'acte.