Ce ne sont pas une mais plusieurs erreurs qui semblent finalement être à l'origine du vol de 28 kilos d'un puissant explosif au centre de déminage de la sécurité civile du Fort de Corbas.

Dernière découverte: le stockage d'explosifs sur ce site n'est «pas habituel et surtout pas autorisé», selon le préfet de police du Rhône, Xavier de Fürst, qui s'est exprimé ce samedi sur RTL. Ce fort était «destiné à recevoir des explosifs fin 2009, après des aménagements de sécurité… Sur le plan pyrotechnique, le fort était conforme mais pas en matière de sécurité contre les intrusions», a-t-il précisé.

Déjà ce samedi matin, une source judiciaire anonyme avait confié à l'AFP que les faits avaient eu lieu «il y a quelques jours» mais n'avaient été constatés que vendredi. De source proche du dossier, on soulignait samedi que «ces explosifs n'avaient pas à être entreposés sur ce site annexe, ce qui explique l'absence de surveillance».

«Des défaillances dans la sécurisation de ce site étant avérées», la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie «a immédiatement suspendu le chef de centre et diligenté une enquête administrative interne», selon un communiqué du ministère diffusé vendredi soir.

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