RETROUVAILLESCe qu'il faut retenir de l'arrivée d'Ingrid Betancourt en France

Ce qu'il faut retenir de l'arrivée d'Ingrid Betancourt en France

RETROUVAILLESL'ex-otage franco-colombienne est arrivée dans l'après-midi à Villacoublay. Nicolas Sarkozy l'a accueuillie ...
J.H

J.H

L'ex-otage franco-colombienne était attendue à 16h sur le tarmac de Villacoublay par Nicolas Sarkozy et les comités de soutien. Une célébration a ensuite eu lieu à l'Elysée.


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Ce qu'il faut retenir des déclarations d'Ingrid Betancourt ce vendredi:


Le retour en France

«Je rêve depuis sept ans de vivre ce moment. C'est un moment très, très émouvant pour moi: respirer l'air de la France, être avec vous.» «Je dois tout à la France. (S'adressant à Nicolas Sarkozy) Je regarde cet homme extraordinaire qui a tant lutté pour moi et je regarde aussi à travers lui toute la France.»


«Je suis comblée d'être aujourd'hui avec vous, d'être vivante et d'être libre.» «En ce moment, ce qu'il faut, c'est nous prendre par la main et profiter de ce bonheur incroyable qui est le nôtre.»


«La France, c'est chez moi. Vous êtes ma famille. Je vous porte dans mon coeur et je vous porte le remerciement de tous les Colombiens.»


La libération

«Quand j'ai été kidnappée il y a six ans et cinq mois, l'alternative était une opération militaire à sang et à feu. Il y en a eu une: deux otages ont été tués. Nous savions, nous qui étions dans cette même situation, qu'avec un scénario comme celui-là nous n'avions aucune chance de survie.»


«Les personnes qui ont lutté pour nous ont lutté pour que la Colombie ne fasse pas d'opération militaire, qu'il y ait une négociation avec les Farc. La France a tout fait pour cette négociation.»


«Le gouvernement colombien a mis au point une stratégie différente qui était le fruit de la réflexion commune entre Français et Colombiens. La France avait insisté sur le fait qu'elle s'opposait à une opération militaire qui mettrait en risque la vie des otages et en particulier la vie de votre compatriote à vous aussi.»


«L'opération militaire qui me rend à la vie et à la liberté est une opération d'intelligence. Les personnes extraordinaires, les héros colombiens qui ont participé à l'opération n'étaient pas armés. Il n'y a pas eu une seule balle, un seul tir. Nous avons réussi ce qui paraissait impossible.»


La polémique sur la question de la rançon

Ingrid Betancourt a déclaré vendredi ne pas croire à «une mise en scène» de l'opération militaire qui a abouti à sa libération mercredi en Colombie.


Lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réception en l'honneur de ses comités de soutien à l'Elysée, l'ex-otage franco-colombienne a été interrogée sur les affirmations de la Radio Suisse Romande selon lesquelles une rançon aurait été versée pour la libération des otages, «après quoi toute l'opération a été mise en scène».


Avec «ce que j'ai vu pendant l'opération - et franchement, honnêtement, je ne pense pas que l'on puisse me duper facilement - je ne pense pas que ce j'ai vu soit une mise en scène», a déclaré Ingrid Betancourt.


«Il y avait des degrés de tension, c'était tellement stressant que nos camarades ont résisté, ils ne voulaient pas monter dans l'hélicoptère», a-t-elle expliqué. «Ils avaient la sensation qu'on était pris dans un piège».


«Quand l'hélicoptère a décollé, la joie de ceux qui avaient commandé l'opération, de nous tous, n'était pas fictive», a encore dit l'ex-otage.



La jungle

«C'est un monde absolument hostile avec des animaux dangereux, le plus dangereux de tous étant l'homme.»

Les otages

«J'ai laissé derrière moi des êtres humains qui sont encore dans les mains des Farc.» «Je me tourne vers notre président parce qu'on a aussi besoin de lui (...) J'ai besoin de compter sur notre président Sarkozy pour qu'il aille en Colombie à nouveau.»

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