EDUCATIONLe service minimum, ce n'est pas pour jeudi

Le service minimum, ce n'est pas pour jeudi

EDUCATIONRares sont les villes à mettre en place dans leurs écoles le dispositif à l'occasion de la grève de demain. Le point avec nos éditions locales...
Une première expérimentation de ce système, qui consiste à rémunérer des agents municipaux pour qu'ils gardent les enfants les jours de grève, grâce aux retenues sur salaires des grévistes, avait été réalisée lors de la précédente journée de grève unitaire le 24 janvier.
Une première expérimentation de ce système, qui consiste à rémunérer des agents municipaux pour qu'ils gardent les enfants les jours de grève, grâce aux retenues sur salaires des grévistes, avait été réalisée lors de la précédente journée de grève unitaire le 24 janvier. - Mychèle Daniau AFP/Archives
E.J., avec les éditions locales

E.J., avec les éditions locales

Rares sont les villes à mettre en place dans leurs écoles le dispositif à l'occasion de la grève de demain.

Pour résumer, les villes de droite l'appliquent, les villes de gauche le boycottent:à de rares exceptions, la carte du service minimum d'accueil (SMA) recoupe celle des résultats aux municipales. Ce qui conduit Xavier Darcos à parler de «grève des maires socialistes».


A Marseille, les 3e, 4e, 5e et 6e secteurs, détenus par l'UMP, asssurent un service minimum. Pour des raisons pratiques, les enfants seront accueillis non pas dans les écoles, mais dans des centres de loisirs. Du côté de Toulouse, le nouveau maire PS Pierre Cohen a jugé que la mesure remettait en cause le droit de grève». Et a donc annulé le dispositif.>>Plus d'info ici


A Paris, Bertrand Delanoë refuse de mettre en place le dispositif, et l'UMP dénonce une «attitude scandaleuse» du maire de Paris.


Aubry n'en veut pas non plus


A Lille, chez Martine Aubry (PS) le SMA ne sera pas mis en oeuvre. La maire de Lille manifestera même avec les professeurs aujourd'hui. Une position partagée dans l'agglomération, à Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq... Dans le Nord, Valenciennes, la ville de Jean-Louis Borloo, gérée par l'UMP est une des seules villes du département à appliquer le dispositif créé par Xavier Darcos. Et l'ensemble des parents d'élèves semble plutôt solidaire des enseignants. Mais à Marcq-en-Baroeul, ville UMP, la ville mobilise les personnels parascolaires. >>Plus d'info ici

Annulé à Nantes


A Nantes, chez le socialiste Jean-Marc Ayrault, pas de service minimum non plus. En Loire-Atlantique, seules dix sept-communes l'ont mis en place. >> Plus d'info ici


A Lyon, seul le 2e arrondissement, détenu par la droite, met en oeuvre le SMA. Mais les élus n'ayant pas l'autorisation de l'Hôtel de ville géré par le socialiste Gérard Collomb, ce sont eux qui iront accueillir les enfants dans les écoles Lamartine et Alix. Dans le département, seules 45 communes sur 293, dirigées par des élus de droite ou sans étiquette, appliquent le SMA. >>Plus d'info ici

A Bordeaux, Juppé expérimente... sur 4 écoles


A Bordeaux, chez l'UMP Alain Juppé, quatre écoles accueilleront les élèves. «Nous avons 14.500 écoliers à gérer, c’est très compliqué. Nous avons donc préféré expérimenter le dispositif sur quatre écoles réparties sur le territoire, avant de l’étendre», explique Brigitte Collet, chargée de l’enfance et de la famille à la mairie de Bordeaux. En Gironde, 67 communes tentent l'expérience, soit plus que lors de la dernière grève.>>Plus d'info ici

A Strasbourg, passée aux mains de la gauche aux municipales, pas de service minimum dans les écoles non plus. Et selon les prévisions syndicales, près de 70 % d'enseignants du premier degré en grève sur la Haute-Garonne. Même l'aéroport pourrait être touché... >> Plus d'info ici