ETUDES SUPERIEURESLa phase complémentaire de Parcoursup commence

Parcoursup: La phase complémentaire commence

ETUDES SUPERIEURESAprès la pause liée aux écrits du baccalauréat, la nouvelle plateforme d’orientation post-bac redémarre ce mardi…
R. G.-V. avec AFP

R. G.-V. avec AFP

Au stress du bac succède le stress de l’après. La plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur Parcoursup a rouvert ce mardi, après une interruption d’une semaine en raison du bac, avec plus de 170.000 candidats en attente d’une place ou ayant démissionné et alors qu’a démarré la phase complémentaire de la procédure à 14 heures.

Selon les chiffres publiés ce mardi matin par le ministère de l’Enseignement supérieur, 171.413 jeunes étaient en encore sur liste d’attente ou n’avaient pas reçu de proposition. Sur ceux-là, 130.845 sont sur liste d’attente, 7.421 ont demandé à être accompagnés par le recteur de leur académie, 21.991 n’ont eu que des « non » (et n’avaient donc postulé que sur des formations sélectives) et 11.156 ont quitté la plateforme.

Procédure « au fil de l’eau »

La plateforme était suspendue depuis la veille des épreuves du bac (du 18 au 25 juin) afin de laisser les lycéens se concentrer sur leurs examens. Sur les 812.052 candidats ayant au moins confirmé un vœu sur Parcoursup, 640.639 ont reçu au moins une proposition d’admission.

Les listes d’attente vont à nouveau être actualisées tous les matins pour prendre en compte les désistements des candidats ayant choisi leur filière pour l’année prochaine. Contrairement au dispositif précédent APB, qui délivrait ses résultats sur trois dates seulement, Parcoursup évolue « au fil de l’eau », avec des réponses communiquées chaque jour.

Modification de vœux

Ceux qui n’ont toujours pas reçu de proposition d’admission, qui avaient oublié de confirmer leurs vœux le 31 mars ou qui ne s’étaient pas inscrits sur Parcoursup peuvent y avoir accès. Les candidats qui ont déjà accepté une proposition d’admission, peuvent également émettre un nouveau vœu pendant cette phase complémentaire, qui présente toutes les places encore disponibles sur le territoire.

L’an dernier, à la toute fin juin, 117.000 jeunes sur 800.000 inscrits étaient encore sur liste d’attente avec APB, un nombre abaissé à 87.000 mi-juillet. Toujours l’an dernier, 169 mentions universitaires (intitulés précis de filière universitaire) sur l’ensemble du territoire avaient reçu plus de demandes d’inscriptions qu’elles n’avaient de places. Elles avaient donc dû procéder à un tirage au sort, un dispositif jugé injuste par la majorité des jeunes. Le système APB lui-même avait été vivement critiqué par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) en septembre dernier.

La ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait annoncé peu de temps après sa prise de fonctions qu’elle voulait supprimer le tirage au sort. La loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), votée début 2018, a modifié les modalités d’accès aux filières non sélectives, à savoir la plupart des filières à l’université.