C’est peut-être la fin des verres Duralex, rendus célèbres par leur présence dans toutes les cantines de France. La société Duralex International France a été placée ce vendredi en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce d’Orléans. Néanmoins, l’activité de l’entreprise continuera, au moins jusqu’au 25 juillet.

Il y a un an, l'entreprise avait échappé de peu à la liquidation judiciaire, le repreneur Sinan Solmaz apportant in extremis de nouvelles garanties financières. Depuis, ce dernier n'est plus président de l'entreprise mais reste actionnaire et client. La société est désormais gérée par un administrateur judiciaire notamment chargé de trouver un repreneur.

Une entreprise viable?

Pour Pascal Colichet, délégué CGT, «cette décision était attendue. La société est mal gérée. Sinan Solmaz, notre principal client, achète pour sa société la tonne 700.000 euros au lieu de 1 million voire plus, le prix du marché. Nous avons donc un manque de trésorerie.» «Duralex est une entreprise viable avec un outil de production qui fonctionne, une renommée mondiale, une productivité importante et un savoir-faire reconnu. Nous allons nous battre pour la garder», ajoute le syndicaliste. Elle exporte aujourd'hui la majeure partie de sa production.