Ségolène Royal demande qu'Aimé Césaire soit enterré au Panthéon
REACTIONS•De nombreux responsables politiques ont exprimé leur émotion après sa mort...Avec agence
Aimé Césaire, la figure la plus emblématique de la Martinique, est décédé le 17 avril 2008, à l’âge de 94 ans. Depuis l'annonce de sa mort en milieu de journée, les réactions se multiplient. Voici les principales.
Nicolas Sarkozy
Le président a salué en Aimé Césaire un «symbole d'espoir pour tous les peuples opprimés» à travers son combat «pour la reconnaissance de son identité et la richesse de ses racines africaines». «J'apprends avec une très grande tristesse le décès d'Aimé Césaire. J'imagine le chagrin immense de toute la population martiniquaise, antillaise et ultramarine qui perd, aujourd'hui, l'un de ses pères spirituels. Mais, en vérité, c'est toute la nation française qui est en deuil», écrit Nicolas Sarkozy dans un communiqué rendu public par l'Elysée.
François Fillon
Le poète martiniquais disparu «avait, jusqu'à son dernier jour, tourné son regard vers les combats de demain», écrit le Premier ministre dans un communiqué. «Il laissait naître de sa colère des chants puissants et durs. Il mettait ses mots au service de la lutte pour la dignité humaine, en particulier celle des peuples colonisés et humiliés».
Ségolène Royal
L'ex-candidate à la présidentielle a salué en Aimé Césaire un «éclaireur de notre temps» et demandé son entrée au Panthéon. «Un éveilleur de conscience, un éclaireur de notre temps, un démineur d'hypocrisies, un porteur d'espoir pour tous les humiliés, un combattant inlassable de l'humaine dignité.»
Michèle Alliot-Marie
«Député et maire de Fort-de-France pendant près d'un demi-siècle, il fut un acteur incontournable de la vie politique antillaise et un véritable symbole de l'Outre-mer. La voix d'un sage s'éteint, et c'est une part de l'âme antillaise qui disparaît avec lui», a commenté la ministre de l'Intérieur et de l'Outre-mer dans un communiqué.