ENQUETEAttentat de Copernic : le terroriste présumé victime d'une homonymie?

Attentat de Copernic : le terroriste présumé victime d'une homonymie?

ENQUETEC'est ce que Hassan Diab, professeur au Canada, affirme...

Le chef présumé du commando de l'attentat de la rue Copernic à Paris, qui avait fait quatre morts en 1980, Hassan Diab, se dit «victime d'une homonymie» dans un entretien au «Figaro» mercredi. «Je n'ai jamais appartenu à aucune organisation palestinienne, ni milité politiquement», affirme ce libano-canadien qui enseigne la sociologie à l'université d'Ottawa au Canada. «Ces homonymies m'ont valu d'être régulièrement contrôlé au cours de mes déplacements au Canada», a-t-il reconnu par ailleurs.


L'enquête sur l'attentat qui avait fait quatre morts il y a 27 ans près de la synagogue de la rue Copernic à Paris avait récemment été relancée par la délivrance d'une commission rogatoire internationale, à deux services d'enquête, la Direction de la surveillance du territoire (DST) et la Brigade criminelle, par le juge antiterroriste en charge du dossier.


Selon le quotidien dans son édition du 11 octobre, ce libano-canadien de 53 ans est l'homme qui avait confectionné l'engin explosif posé dans la sacoche d'une moto à quelques mètres de la synagogue de l'Union libérale israélite et qui avait explosé le 3 octobre 1980, vers 18h40, tuant trois Français et une Israélienne.