Ce lundi matin, alors que Bertrand Cantat apprenait sa libération conditionnelle (à partir de mardi 16 octobre), Nadine Trintignant, la mère de Marie, la victime de l’affaire survenue à Vilnius en 2003, assistait à l’inauguration d’un centre d’accueil de femmes battues, à Paris.

«Les femmes battues, c’est un problème dans lequel je me sens impliquée, évidemment, a-t-elle réagi. Je milite pour que les lois qui existent soient appliquées, car aujourd’hui un homme qui tue sa femme n’est jamais condamné à plus de huit ans de prison, et en fait n’y reste que quatre ans. S’ils savaient qu’ils risquent vingt-cinq à trente ans de prison, il y aurait moins de victimes, de femmes battues et d’orphelins.»

La mère de Marie Trintignant ne souhaitait pas parler davantage à la presse, qu'elle juge «ignoble»: les médias ont «tout transformé en people, et moi je n’étais plus une femme mais un clan».

Nadine Trintignant prépare actuellement la sortie d’un livre de nouvelles (à paraître le 2 novembre) et a déclaré «j’écrirai peut-être toute ma vie sur Marie».