Règlement de comptes dans un bar près de Lyon: un mort, trois blessés

Règlement de comptes dans un bar près de Lyon: un mort, trois blessés

Un bar "sans histoires" et une rafale d'arme automatique: un ...
Des agents de la police scientifique cherchent des indices dans le bar de Vileurbanne où a eu lieu une fusillade mortelle, le 1er décembre 2014
Des agents de la police scientifique cherchent des indices dans le bar de Vileurbanne où a eu lieu une fusillade mortelle, le 1er décembre 2014 - Philippe Desmazes AFP
© 2014 AFP

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Un bar «sans histoires» et une rafale d'arme automatique: un homme de 62 ans a été tué et trois autres blessés, dont deux grièvement, lundi soir à Villeurbanne (Rhône) près de Lyon, dans un probable règlement de comptes dont l'auteur a pris la fuite.



«L'hypothèse d'un règlement de comptes est privilégiée en raison de la personnalité de la victime et du mode opératoire», a déclaré à l'AFP une source proche du dossier. Le sexagénaire, dont l'identité n'a pas été confirmée, avait en effet «des antécédents de vol avec arme, braquage et trafic de stupéfiants», a-t-on précisé.

La fusillade s'est produite vers 18H00 au bar-restaurant les «4 As», un établissement «sans histoires» fréquenté notamment par la communauté israélite, selon des habitants de ce quartier tranquille de Villeurbanne. La source proche du dossier a écarté d'emblée tout mobile religieux ou raciste, privilégiant la piste de la criminalité.

Les coups de feu ont été tirés de l'extérieur de l'établissement et deux des blessés ont été hospitalisés.

«En une fraction de seconde, ils nous ont tiré dessus, j'aurais pu mourir. Je tournais le dos à la vitre, on jouait aux cartes», a raconté le patron du bar, Jacob Meslati, touché à une main. «Je connaissais la victime, mon ami est mort. C'était un très gentil gars, il n'y avait aucune raison de le viser», a-t-il ajouté, confirmant le nom d'un certain «Charly G.» pour la victime.

- Les auteurs en fuite -

Incrédules, les riverains racontaient seulement avoir entendu des coups de feu. «Ce qui est choquant, c'est qu'il y a une école à côté», s'est émue une mère de famille. D'autres habitants du quartiers ne semblaient pas étonnés d'apprendre la mort de ce «Charly».

Selon Sébastien Thillet, membre du syndicat SGP police Force ouvrière, «un ou deux individus à bord d'un véhicule se sont présentés devant le bar et ont ouvert le feu sur un ou deux individus précisément visés». «Le véhicule a pris la fuite dans la foulée», a-t-il dit. Ses occupants étaient toujours recherchés dans la soirée.

On ignore pour l'instant s'il s'agit de «tirs de type rafale ou de divers coups de fusils ou pistolets automatiques», a ajouté le policier. Mais les très nombreux impacts de balles sur la vitrine du bar témoignaient assurément de la volonté de tuer.

Très grièvement touché, le sexagénaire a succombé à ses blessures peu après l'arrivée des secours. L'enquête confiée à la PJ de Lyon.

Vêtus de leur combinaison blanche, plusieurs hommes de la police scientifique s'affairaient encore en soirée à l'intérieur du bar situé dans un angle de rue, à la recherche d'indices.

Le 9 juillet, un homme d'une quarantaine d'années, connu de la justice, avait été mortellement blessé par balle en pleine rue à Villeurbanne, lors d'une rixe avec deux autres personnes qui avaient pris la fuite.

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