Nabilla porte plainte contre Closer, qui diffuse une vidéo d'elle en prison

Nabilla porte plainte contre Closer, qui diffuse une vidéo d'elle en prison

La vedette de téléréalité Nabilla Benattia, soupçonnée ...
© 2014 AFP

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La vedette de téléréalité Nabilla Benattia, soupçonnée d'avoir poignardé son compagnon et écrouée depuis trois semaines, porte plainte contre le magazine Closer qui a diffusé une vidéo d'elle en prison, a-t-on appris samedi auprès de son avocat.

Signée dans la matinée par la bimbo de 22 ans, la plainte sera transmise «en début de semaine prochaine» au procureur de la République à Versailles, a rapporté Me Christian Saint-Palais après lui avoir rendu visite en détention.

Large pull noir et baskets, cheveux relevés par un crayon, la jeune femme apparaît souriante au côtés d'autres détenues sur ces images diffusées vendredi par Closer sur son site internet, visiblement filmées depuis un point surplombant une cour de la maison d'arrêt de Versailles.

La plainte, pour «atteinte à la vie privée», vise «tout auteur et complice» de la diffusion de cette vidéo, a rapporté l'avocat.

«Dans une prison, je crois que l'atteinte à la vie privée est encore plus grave», a souligné le conseil, décrivant des images «dégradantes» pour Nabilla, filmée «dans une situation de vulnérabilité», «privée de sa liberté d'aller et venir».

Vendredi, la starlette «a été privée de promenade pour ne pas risquer une nouvelle prise d'images», a dit l'avocat.

Isolée dans un premier temps, la jeune femme, détenue dans une cellule individuelle, a désormais droit «à des visites, au téléphone, aux promenades collectives, comme les autres détenues», selon son avocat.

Nabilla, célèbre pour son «Allô, non mais allô quoi!» devenu culte, participe également à des activités autour de la langue française.

Soupçonnée d'avoir porté un coup de couteau au thorax de son petit ami Thomas Vergara à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), la plantureuse brune, mise en examen pour «tentative de meurtre», est écrouée depuis le 9 novembre dans le quartier pour femmes de la maison d'arrêt de Versailles.

La jeune femme a avancé plusieurs versions des faits, jugées peu crédibles. La juge d'instruction et le juge des libertés et de la détention avaient décidé de son placement en détention pour éviter notamment qu'elle ne se concerte avec son compagnon.

La cour d'appel de Versailles a rejeté le 20 novembre sa demande de remise en liberté.

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