La 2e Journée mondiale de la trisomie 21, une maladie qui concerne une naissance sur huit cents en France, démarre aujourd'hui. L'AFRT (Association française pour la recherche sur la trisomie 21) en profite pour faire connaître son action à travers deux concerts et un colloque européen ce week-end (programme disponible sur www.univ-paris7.fr/AFRT). « La trisomie 21 fait peur aux gens », explique Jacqueline London, présidente de l'association et professeur de biochimie. « C'est une maladie difficile, mais il existe aujourd'hui des solutions. On ignore souvent, par exemple, qu'un trisomique est éducable tout au long de sa vie. » L'association se bat pour que soient créés des centres de référence en France et que la recherche continue d'avancer. « C'est une question d'éthique », souligne la présidente.