Quatre projets à suivre
Signe de l'accroissement d'une ville qui s'est développée plus rapidement que ses infrastructures, Montpellier ne dispose pas de rocade. Après des années de tergiversations, la solution du doublement de l'autoroute A9 a finalement été choisie, avec un passage à deux fois quatre voies. Le tracé actuel sera requalifié en boulevard urbain. Les travaux ont débuté. Ils s'achèveront à l'horizon 2017. Le projet est financé par les Autoroutes du sud de la France (ASF) et l'Etat.
Racheté par la ville de Montpellier à l'Etat pour 19 millions d'euros après le départ des militaires le 27 février 2012, le site de l'Ecole d'application de l'infanterie (EAI) fait l'objet d'une concertation avec les Montpelliérains pour en déterminer l'avenir. Trois agences d'architectes, BIG, West 8 et BAU-B, ont été présélectionnées. Le lauréat, choisi en juin, devra intégrer dans son projet le conservatoire, la création de résidences universitaires, de logements (sociaux notamment) et la présence de la ligne 5 du tramway, le tout articulé autour du parc Montcalm, poumon vert de la ville.
C'est le dossier le plus avancé. Si le TGV relie Montpellier à Paris en trois heures et demie, la ligne à grande vitesse s'arrête aux portes de Nîmes. Les travaux menés par le consortium Oc'Via qui concernent 80 km de réseaux ferrés vont permettre de gagner une demi-heure entre Montpellier et la capitale à l'horizon 2017. Une nouvelle gare est en train de sortir de terre pour accueillir ce flux, dans un quartier en reconstruction.