embrouilleDes détenus toulousains se rebellent contre l’activation de brouilleurs

Toulouse : Des détenus refusent de regagner leurs cellules après l’activation des brouilleurs de portables

embrouilleL’activation de brouilleurs de portables a suscité mardi une grogne dans les rangs des détenus de la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse. Un comble de l’avis des surveillants
Hélène Ménal

H.M.

Mardi après-midi, sur les coups de 15h30, 84 détenus de la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, ont refusé de regagner leurs cellules. Le motif de cette grogne est assez insolite. « Ils protestaient contre les brouilleurs de téléphone portable qui ont été déclenchés lundi par la direction, ce qui est assez improbable, puisqu’ils n’ont pas le droit d’avoir des téléphones », explique Jérôme Combelles, responsable départemental FO Justice.

Il a fallu l’intervention de 23 agents spécialisés de l’équipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris) pour que la maison d’arrêt retrouve son calme vers 17h30. Quelques meneurs identifiés ont terminé en quartiers disciplinaires. « J’espère que la direction ne va pas céder à leurs revendications. On marcherait sur la tête », glisse le syndicaliste.

A Seysses, lors des fouilles, les surveillants retrouvent « parfois deux ou trois téléphones par cellule ». Les appareils sont souvent lancés à la main au-dessus du mur d’enceinte, mais il arrive aussi qu’ils soient largués par drones.