SÉCURITÉDeux plaques métalliques s’effondrent dans la cour d’une école à Rennes

Rennes : Deux plaques métalliques de la façade s’effondrent dans la cour d’une école

SÉCURITÉLes enseignants de l’école Simone Veil, dans le quartier de La Courrouze, ont exercé leur droit de retrait ce mercredi suite à l'incident
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Elle a mis plus de dix ans à sortir de terre, son chantier ayant été plusieurs fois retardé en raison d’une pollution persistante des sols. Moins de deux ans après son ouverture, l’école maternelle et élémentaire Simone Veil, dans le quartier de La Courrouze, à Rennes, fait de nouveau parler d’elle. Durant le week-end du 6 et 7 avril, alors que le groupe scolaire était fermé, un panneau métallique de la façade s’est détaché et est tombé dans la cour.

Un contrôle a alors été réalisé par l’entreprise responsable des travaux « qui a écarté tout risque de chute sur les autres plaques », précise la ville. Par mesure de sécurité, l’accès à la cour située sous la façade a été fermé le temps de mener une inspection plus poussée. Cela a sûrement permis d’éviter un drame car une seconde plaque s’est détachée lundi et a chuté à l’intérieur du périmètre de sécurité mis en place.

Un filet de sécurité pour protéger l’autre cour

Craignant pour sa sécurité, l’équipe éducative a exercé ce mercredi son droit de retrait et aucun élève n’a donc été accueilli à l’école, à l’exception des enfants inscrits au centre de loisirs et des tout-petits fréquentant la crèche. Après ces deux accidents consécutifs, les services municipaux de la ville de Rennes procèdent actuellement à « un contrôle approfondi de l’ensemble des éléments de la façade du bâtiment ».

La cour de récréation située à l’étage du bâtiment, qui accueille les enfants pendant la fermeture de la cour du rez-de-chaussée, a également fait l’objet « d’une nouvelle inspection complète » et « un filet de sécurité supplémentaire a été installé en application du principe de précaution », précise la ville.