Alerte à la bombe à Rennes : Plus de 1.500 élèves évacués du collège et lycée Zola
Alerte•Les recherches menées dans l’établissement du centre-ville n’ont pas permis de découvrir d’explosifsC. A.
Ils ne pourront pas réintégrer l’établissement avant cet après-midi. Ce jeudi matin peu avant 8h30, plus de 1.500 collégiens et lycéens inscrits à Emile-Zola ont dû quitter précipitamment les cours. En cause ? Un message électronique adressé sur l’application Pronote prévenant que « tout allait péter » dans l’établissement du centre-ville de Rennes. Cette alerte à la bombe, qui a visé d’autres groupes scolaires de France, a été prise très au sérieux par les forces de l’ordre, qui ont procédé à l’évacuation des lieux.
La plupart des élèves ont été sommés de se rendre dans un square situé à proximité, pendant que les équipes de police et de Sentinelles quadrillaient l’établissement. Des équipes cynophiles se sont rendues sur place afin de s’assurer qu’il n’y avait pas d’explosifs dans l’enceinte du lycée. Les vérifications se sont terminées vers 11 heures, concluant à l’absence de bombe.
Les élèves ne pourront pas regagner leurs salles de classe avant cet après-midi. Ceux qui ne disposent pas d’autorisation de sortie ont été accueillis dans le collège voisin d’Anne de Bretagne. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a averti que les auteurs de ces fausses alertes seraient « retrouvés » et « punis ».
Des enquêtes ouvertes
Déjà ciblé mercredi midi, l'aéroport de Rennes Saint-Jacques a de nouveau reçu un mail d'alerte à la bombe ce jeudi, occasionant son évacuation et l'intervention des secours. Des enquêtes judiciaires pour fausses alertes ont été confiées par le procureur de la République de Rennes à la police judiciaire, précise la préfecture. La peine encourue est de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende.