enquêtesL’assaillant de Bordeaux n’était ni alcoolisé ni drogué

Attaque au couteau à Bordeaux : L’assaillant n’était ni alcoolisé ni drogué

enquêtesL’assaillant a été formellement identifié « via le fichier EURODAC », base de données européenne contenant les empreintes digitales des demandeurs d’asile
Bordeaux : Ce que l’on sait sur l’attaque au couteau qui a fait un mort et un blessé grave
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

A mesure de l’avancée de l’enquête, on en sait un peu plus sur le profil de l’assaillant de Bordeaux qui a agressé au couteau deux hommes mercredi, faisant un mort et un blessé avant d’être tué par la police

Son identité présumée, celle d’un Afghan enregistré en Europe comme demandeur d’asile, a été confirmée « via le fichier EURODAC », base de données européenne contenant les empreintes digitales des demandeurs d’asile, a annoncé vendredi le parquet.

Appartement « bien rangé »

Ahmad Saboor Hamraz, né le 5 novembre 1998 à Ghazni, en Afghanistan, avait obtenu le statut de réfugié auprès de l’OFPRA en septembre 2021 après une première demande d’asile effectuée en Grèce en février 2019.

Les analyses toxicologiques ont montré que l’assaillant « n’était pas sous l’influence de cannabis, ni sous alcool lors de la commission des faits criminels », a précisé le parquet.

Une perquisition à son domicile, un appartement de 22 m2 « bien rangé et meublé sommairement », a permis de découvrir une médaille de boxe, deux corans, un tapis de prière et un téléphone dont le contenu va être exploité par les enquêteurs.

Le parquet en lien avec le PNAT

« Nous restons en lien avec le Parquet national antiterroriste (PNAT) dans l’optique d’une évaluation complète de la situation », a conclu la magistrate. Jeudi lors d’une conférence de presse, elle avait toutefois affirmé ne disposer d'« aucun élément » suggérant « une attaque à caractère terroriste ».

Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une pour « meurtre » et « tentative de meurtre », l’autre confiée à l’IGPN et portant sur le tir policier, pour lequel l’état de légitime défense est « envisagé » par le parquet au vu des premiers éléments.